Sassou, Ntumi et Cie veulent-ils rééditer leurs desseins machiaveliques ?

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La nomination du Dr Gustave Ntondo au poste de Haut- commissaire adjoint par M. Sassou soulève des vagues sous lesquelles se cachent divers agendas, y compris ceux qui pourraient replonger le Pool et le Congo dans « la bêtise humaine ». Au regard des enjeux de l’heure, un rappel sur les sacrifices de chacun pour la paix s’impose.

Le 23 décembre 2017 à Kinkala, un accord de paix avait été signé d’une part par, Jean Gustave NTONDO, représentant de Frédéric Bintsamou (et non du CNR qui était suspendu à l’époque) et d’autre part, par François NDE représentant le gouvernement.

Conformément à cet accord de paix, le Gouvernement avait pris des engagements. Dans ce cadre, il est mentionné à l’alinéa 3 de ces engagements « le processus de démobilisation et de réinsertion professionnelle, sociale et économique des ex combattants… ». A la lecture de cette disposition, force est de comprendre que la nomination d’un ou des cadres de Ntumi relève des compétences et de la volonté du gouvernement. Dans le même ordre d’idée, l’article 88 de la Constitution du 25 mars 2015 stipule : « le Président de la République signe les ordonnances et les décrets (…) nomme en conseil des ministres aux hauts emplois civils et militaires ». En des termes un peu plus simples, la responsabilité de nomination incombe à M. Sassou, président du conseil des ministres.

Le secrétaire général du CNR et Cie veulent-ils porter les fardeaux des agendas cachés ?

Il est difficile de respecter un Homme ou un parti supposé diriger le peuple quand ces derniers ne discernent pas les signes des temps ou encore ne peuvent pas mettre de l’ordre dans leur petite famille.
Loin de prendre position pour X, Y ou Z, il est important de rappeler que notre modeste personne a contribué et continue au péril de sa vie pour la paix dans le pool, le Congo et ailleurs.
Les cadres du système des Nations Unies, des grandes puissances, des Églises, des sociétés spirituelles secrètes et des FAC peuvent témoigner que depuis1997 jusqu’à ce jour, votre serviteur a été l’unique personne à convaincre et emmener Ntumi et son noyau dur au centre-ville (notamment à la Tour Nabemba) discuter avec le représentant personnel de M. Sassou, Émile Ouosso. Ce dernier avait d’ailleurs pris des risques considérables, bravant les faucons de la paix et divers ministres.

Avec l’aide de Anatole Collinet Makosso, notre implication a aussi servi à rouvrir les écoles dans le département du Pool. Des officiers supérieurs des services de sécurité qui nous avaient fait signer des documents et même madame Collinet Makosso, nous avaient mis en garde si le courageux ministre Collinet de l’époque ne rentrait pas vivant à Brazzaville, toute ma famille devrait être decimé.

Dans le cas du Pool et même celui du Congo en général, il est dommage de constater que les pacificateurs ou les illuminés sont toujours mal perçus par les obscurantistes. Cet état de choses constitue en soi une menace sérieuse à une paix durable. Pour cette raison, les Congolais doivent se réveiller pour sauver leur pays . Agir autrement serait condamné le pays des décennies de recul sur tous les plans pendant que les pays tels que le Burkina Faso, le Mali ou la Guinée relèvent la tête et osent des nouveaux paradigmes de développement. Courageux et conscient ministre par ce qu’à l’époque il affrontait mais aujourd’hui il ne reconnaît plus que la paix ne se résume pas à l’absence de la guerre seulement comme le rappelle Denis Sassou Nguesso dans son ouvrage parler vrai pour l’Afrique. Il est temps de plancher sur les vrais problèmes tels que : le système éducatif, sanitaire et juridique qui sont aux creux de de la vague, la nébuleuse E2C . Bref élevons nos débats au dessus des minables contingences matérielles qui font trembler les gueux et haut les cœurs aux Hommes dd bonne volonté.

Ghys Fortune BEMBA DOMBE