Assemblée Nationale: Fernand SABAYE, un monstre froid qui dérange

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Considérée comme le temple de la démocratie dans les pays sérieux dont son pouvoir est l’émanation du souverain primaire, l’Assemblée nationale doit normalement être le reflet de l’expression démocratique. Mais hélas, cette logique est souvent brisée par des parlementaires mal intentionnés qui privilégient leurs intérêts mesquins au détriment des autres et de l’institution. C’est le cas à l’Assemblée nationale congolaise où le premier secrétaire, en la personne du député Fernand SABAYE qui devient d’après des honorables députés, un tic, un monstre très dangereux à craindre pour l’avenir de cette institution. Ce juste parce qu’il détient des mannettes du secrétariat qui le permet de manipuler et de manigancer selon ses humeurs et celles des autres qui se comportent en détracteur dont il leur sert de piste.

Se comporter en ‘’gangster’’ administratif au bureau de l’assemblée nationale notamment dans sa fonction du premier secrétaire, ou la gestion des dossiers et bien d’autres affaires relevant des honorables députés ne sont pas toujours la bienvenus sur sa table, voilà une des véritables qualifications que les élus du peuple lâchent depuis un moment dans les arcanes de l’hémicycle en ce qui concerne leur collègue, l’honorable Fernand SABAYE. Est-ce c’est l’usure du pouvoir ou la rigueur du travail qui l’animent ? Sur ce, les observateurs de la vie politique nationale pensent que c’est la volonté de nuire et  parfois du  règlement de compte.

L’insistance de l’élu Claudine MUNARI récemment à l’Assemblée nationale à l’occasion de la séance de questions orales au gouvernement avec débat qui fait couler beaucoup d’encre et de salive pour sa prise de parole, n’a pas été pour elle une simple insistance mais plutôt, la revendication de sa question formulée et déposer au premier secrétariat depuis la précédente plénière. Mais à sa grande surprise, la question a été retirée sans raison valable. Mais heureusement avec la sagesse du président de l’assemblée nationale, il a été autorisé à Claudine MUNARI de prendre la parole, et le peuple a entendu ce qu’il, pouvait entendre.

Voilà un cas de figure qui vient de mettre à nu cette pratique du premier secrétaire du bureau de l’Assemblée nationale. Mais ces genres de cas sont légions. On se comportant ainsi, il est conscient qu’il rend la tâche difficile aux autres n’en pas seulement de son bord politique mais aussi d’autres, étant donné que l’Assemblée nationale regorge une coloration politique nationale. D’où, ça freine les députés nationaux à avancés dans leurs missions. A propos de la réalisation des enquêtes parlementaires tant voulues par le peuple et rappeler par le président de la République à l’occasion d’une de ses adresses devant le parlement réuni en congrès, le premier secrétaire, serait le Léviathan dans cette procédure axée sur la transparence et l’équité. En s’agissant de la sorte, n’est-ce pas porter atteinte à la volonté du Chef de l’Etat.

Du haut de sa fonction du secrétaire permanent au PCT, parti au pouvoir, et celle du premier secrétaire au bureau de l’assemblée nationale, Fernand SABAYE, réputé comme un acteur politique des coups bas dans certains puissants lobbings du régime, il trouve là l’occasion mieux l’opportunité de régler ses comptes avec ‘’ses camarades du parti’’ qui siègent à l’hémicycle. Le fait d’être aux commandes du premier secrétariat, où toute l’administration de l’Assemble nationale est gérée, Fernand SABAYE, s’érige en super membre du bureau de cette institution, il fait tarauder aux élus du peuple tant de sa famille politique que d’autres, de faire qu’avec lui et non sans lui.

Par ailleurs, il lui est également reprocher par ses collègues députés d’être la piste d’atterrissage de certains bourreaux  du régime, au cas où ils avaient besoin de faire tomber la tête d’un élu du peuple à l’hemycicle.

Qui est réellement derrière Fernand SABAYE ?

C’est une question difficile à répondre. Mais au moins, on peut dire qu’il appartient aux lobbings qui greffent le noyau du régime. Lesquels lobbings qui l’ont placé là où il se trouve aujourd’hui au Bureau de l’Assemblée nationale. Mais, cela, on toute justice et équité, ne lui donne pas le droit de bloquer, de freiner, d’égarer dans les tiroirs de son bureau comme des objets périmés les documents administratifs des députés. En le faisant, il doit savoir qu’il tire vers le bas le développement d’une jeune démocratie où l’Assemblée nationale on est la vitrine.

                                                                                                            Arcène MINAKA