Les services secrets du Congo que dirige le neveu du chef de l’État, Jean Dominique Okemba aurait acheté à l’entreprise israélienne NSO un logiciel d’espionnage vendu strictement aux gouvernements et forces de sécurité dans la lutte contre le crime et le terrorisme. Ayant déboursé 5 millions d’Euros à cet effet, les services utiliseraient ce logiciel dans la traque des opposants en lieu et place de la sécurité réelle intérieur.Ce logiciel permet de prendre le contrôle d’un téléphone à distance grâce à un appel vidéo perdu.
Le problème de conservation du pouvoir à crée une paranoïa parmi les membres influents du clan qui a pris le Congo en otage. Ces gens-là ne s’imaginent plus une vie loin du pouvoir et s’activent tous les jours pour trouver des méthodes conservatoires peu importe le coût et les conséquences.
Non content d’avoir acheté une grande partie des opposants, le pouvoir d’Oyo s’est offert les services de l’entreprise d’Israël NSO pour aussi prendre contrôle de leurs téléphones afin d’être à jour de leurs manigances .
Citizen Lab, un groupe cybersécurité de la Munk School au sein de l’université de Toronto au Canada, chargé d’enquêter sur les attaques massives de cet logiciel israélien a cité les services secrets de la république du Congo comme étant clients de la NSO. Le Congo aurait déboursé 5 millions d’euros par se faire installer ce logiciel.
Depuis, presque tous les opposants au régime de Denis Sassou Nguesso sont contrôlés à partir de leurs téléphones portables. Cette surveillance serait aussi élargie à d’autres membres du pouvoir dont le haut commandement militaire, les ministres et hauts cadres. Des opposants congolais de l’étranger seraient aussi sous surveillance.
Le mode opératoire de ce logiciel, consiste juste à réaliser un appel vidéo manqué à votre numéro. Une fois fait, le logiciel s’infiltre dans le téléphone et enregistre toutes les activités et est même capable de supprimer certaines conversations à distance. Étant dans l’impossibilité de surveiller les conversations par le réseau social Whatsapp de ses supposés comploteurs, le Congo a misé gros sur ce logiciel d’Israël.
5 millions d’Euros représentent quelques 3 milliards 300 milles de cfa. Un pactole qui permettrait à Jean Dominique Okemba, de lire les conversations des personnes dont les téléphones ont été infiltrés. Mais, aussi d’accéder à la mémoire du téléphone, de localiser à tout moment l’appareil ainsi que de contrôler sa camera et micro.