Dans les églises et de la bouche des femmes qui aiment faire des enfants, on entend souvent que c’est Dieu qui donne les enfants, même si on est pauvre. Une thèse à laquelle Alphonse Mpika, un Beembé du village Moussanda, dans la sous Bouenza et qui vit au quartier Voungou de Pointe-Noire refuse d’adhérer. Son premier fils n’est de pas de son goût, pour être trop vilain comme ses oncles maternels.
Depuis que sa femme Punu a mis au monde son premier fils, il y a quelques semaines, Alphonse Mpika, se fait de plus en plus rare à la maison, passant le plus de son temps dans les bars avec les amis. Il reproche à sa femme de lui avoir donné un bébé trop vilain, lequel serait objet des moqueries de sa famille.
Alphonse Mpika a honte et n’aime pas du tout prendre son propre fils dans ses mains. Chaque fois, qu’il est à la maison, il n’arrête de s’en prendre à sa femme, qu’il accuse d’avoir trop fréquenté sa famille durant sa grossesse.
Le Beembé a toujours traité de vilains ses beaux frères, et, aujourd’hui, il est convaincu que son bébé a hérité cette laideur. Dans la rue, qu’on lui demande les nouvelles de son bébé, Alphonse Mpika donne toujours des réponses évasives, donnant l’impression que c’est un dérangement.
Mais, pour la maman, son bébé est un beau gosse et lui donne tout son amour de mère. Pour elle, le fait que le père s’en occupe financièrement suffit. Cette colère de son époux n’est que passagère selon la femme.