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Rareté Passeport : quand Collinet Makosso tient à supplanter Moungala dans le mensonge

Alors qu’à la préfecture de Brazzaville on continue de vivre des scènes de désarroi des étudiants, commerçants, congolais de la diaspora sur l’obtention du passeport, le premier ministre a néanmoins le toupet d’affirmer que tout est rentré dans l’ordre. Ce vili semble s’entêter à être le meilleur élève de son collègue Moungala dans le mensonge à ciel ouvert .

Lors de l’évaluation de son gouvernement devant la presse, le premier ministre Collinet Makosso a déclaré que la question de la production des passeports est entrain d’être résolue, sinon déjà résolue. Que les éléments de blocage sont entrain d’être levés, affirmant qu’à la préfecture les files d’attente des pauvres citoyens ne désemplissent pas jusqu’à ce jour.

Ces affirmations prouvent à suffisance que le Congo vient d’avoir à la tête de son gouvernement un autre rêveur un peu plus jeune que le précédent. Des autorités qui n’ont pas cette intelligence d’envoyer sur le terrain leurs collaborateurs palper la réalité, mais qui se plaisent néanmoins à débiter des sottises devant la presse. Les journalistes se moquent de lui au fond d’eux en écoutant les balivernes que Makosso déverse.

A ce jour, à la préfecture de Brazzaville, avoir son passeport est un parcours de combattant pour tout Congolais qui doit user de ses relations ( Moro ô Boso ). Comment le simple fait de s’enrôler, il faut débourser entre 10000 et 20000 cfa, pour être sur la liste en production, il faut encore payer, ainsi que pour la restitution. Mais Collinet Makosso vient raconter sa vie pour juste faire son boulot de nouveau menteur de la république.

Anatole Collinet Makosso ne dit pas aux Congolais que sur les 10 milliards que le pays doit au fournisseur Allemand des cartons seuls 2 milliards ont été versés. Un nombre limité des passeports a été fourni, d’où la persistante du problème.

Un petit tour à la préfecture de Brazzaville permet à tout citoyen de voir comment les gens assiègent dès 6heures cet immeuble dans l’espoir d’obtenir enfin son passeport. Le désespoir sur les visages des citoyens contredisent sur toute la ligne les affirmations du premier ministre. Un footballeur Congolais évoluant au Maroc et rentré au pays pour changer son passeport a passé trois mois à attendre en vain cette denrée, et que dire d’un Congolais vivant au Sénégal qui a juré de changer de nationalité à son retour pour ne plus vivre ce genre de folie sur une simple obtention du passeport.



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