Un convoi composé de deux véhicules en provenance de Brazzaville et à destination du Pool a été braqué sur la RN1 au niveau de Mayama. Les braqueurs, composé de six hommes armés et cagoulés sont arrivés à bord d’un taxi vert blanc sans plaque d’immatriculation ont pris la fuite en direction de Mindouli emportant avec eux les 500 millions cfa qui étaient destinés aux Ex Ninjas afin qu’ils reprennent les armes dans le département du Pool contre le pouvoir. Au sein du pouvoir, on soupçonne des traîtres ayant eu écho de l’opération et qui ont planifié ce braquage.Mais pourquoi certains sécurocrates du régime tiennent-ils à une reprise des hostilités dans le Pool ?
Le département du Pool est l’épine dans les chaussures du clan Sassou sur lequel certains membres croient renforcer leur pouvoir en déversant le sang des populations par des fausses rebellions. Des sources concordantes proches du pouvoir, on apprend qu’un convoi de deux véhicules en provenance de Brazzaville a été l’objet d’un braquage sur la RN1 au niveau de Mayama.
Ce convoi composé de quatre émissaires envoyés par le régime se rendait dans le Pool rencontrer des ex Ninjas qui devraient reprendre les hostilités en échange d’une somme de 500 millions Cfa.
Des ex Ninjas recrutés à l’insu du pasteur Ntumi qui s’oppose depuis le rétablissement de la paix à un autre embrasement du Pool. Des plans d’attaques bien ficelés par le pouvoir ont été aussi retrouvés dans ce convoi par les braqueurs qui se sont évaporés en direction de Mindouli avec les 500 millions cfa.
Au sein du pouvoir, il est claire que des traîtres parmi eux sont à l’origine de ce braquage. Comment peut-on dépenser autant d’argent pour rallumer le feu dans le Pool alors que le pays est confronté aux problèmes sociaux à tous les niveaux ? Que gagne le clan Sassou à voir chaque fois le Pool en feu ? Pourquoi ne pas simuler une rébellion dans le nord du pays ?
Les ex Ninjas se sont installés le long de la RN1 entre Mayama et Mindouli où ils s’adonnent aux travaux champêtres refusant catégoriquement de reprendre les armes. Leur leader, le pasteur Ntumi a compris avoir été utilisé par le pouvoir et a tourné la page de la violence.