Le dealer de nationalité angolaise avait été arrêté à l’aéroport de Pointe-Noire, puis remis en liberté de manière incompréhensive. Sa marchandise est depuis introuvable alors qu’elle devrait être détruite devant les témoins.
Un sujet angolais, interpellé avec deux kilos de cocaïne alors qu’il venait de débarquer à l’aéroport de Pointe-Noire a non seulement été remis en liberté, mais sa marchandise a aussi disparu du commissariat centrale de la ville.
Tout les policiers savent qui a volé ces deux kilos de cocaïne, mais aucun d’eux n’ose le dénoncer. Détenu, un moment à la DGST, l’angolais s’est volatilisé dans la nature sous ordre venu d’en haut parait-il.
La ville de Pointe-Noire est souvent utilisée comme plaque tournante par les dealers angolais et de la RDC en provenance du Brésil. Dans la ville, c’est la communauté libanaise qui est au cœur du contrôle du trafic.
Selon des indiscrétions, l’angolais aurait été trahi par un autre clan de la ville au courant de son arrivée. Et c’est ce clan qui serait en connivence avec les chefs de la police soupçonnés d’avoir gardé avec eux ces deux kilos de cocaïne.
Un capitaine qui a insisté sur la destruction publique de cette drogue a été rappelé à l’ordre par sa hiérarchie.