C’est le monde à l’envers ! Même les policiers n’ont cessé e rigoler après avoir écouté le voleur qui venait d’être passé à tabac par ses victimes. Il s’est présente ensuite au poste de police pour porter plainte pour diffamation et tribalisme. Selon lui, alors qu’il était tabassé pour avoir volé des poules, ses victimes lui auraient traité de Mbochis, ce qui a son sens constitue un délit de diffamation aggravée.
Au commissariat de Police de la ville de Ouesso, un voleur n’a pas aimé d’être comparé à un Mbochis par ses victimes pendant son passage à tabac comme il en est de coutume dans pareille situation. Quelques instants plus tôt, il a été surpris entrain de voler des poules dans une parcelle.
Appréhendé alors qu’il tentait de s’échapper, il a été copieusement battu par ses victimes enragées. Dans sa version, il insiste avoir entendu à plusieurs reprises : « D’où as tu ramené ce comportement des Mbochis ici à Ouesso ? », « On dirait azali Mombochis, to beta yé bien boko a tika ki moyibi ».
Des commentaires à son sens frisent le dénigrement de toute une ethnie bien que lui-même soit Kwele. Un policier lui a signifié qu’il n’y avait rien de grave en cela et qu’il était même courageux de se présenter à leur poste conscient d’être un voleur. « C’est comme on dit ivre comme un polonais ! Donc soki ba lobi voleur comme un Mbochis, c’est une insulte en quoi ? »
Le voleur a été chassé du commissariat par les policiers qui ont menacé de le jeter au cachot s’il insistait dans sa bêtise en lui rappelons d’être chanceux d’avoir eu la vie sauve. « Tes victimes t’auraient pu te ramener ici au poste et ç’aurait été pire pour toi, alors dégage d’ici ! » lui a intimé un agent.