Dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique 2024-2028 de son département, le ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande, Honoré Sayi, a décliné, le week-end dernier, sa feuille de route comprenant une vingtaine de défis à relever.
Le ministre Honoré Sayi s’exprimait, le 25 mai, à l’ouverture de l’atelier de validation du diagnostic stratégique de son département. Il a annoncé de grands changements lors de son plan stratégique quinquennal qui s’exécutera dans le cadre du budget en mode programme.
Dans le sous-secteur du transport ferroviaire, cinq défis seront relevés, notamment sur la réhabilitation de la voie ferrée, des ouvrages d’art ainsi que des bâtiments des gares situées le long du réseau ferroviaire. Le ministère devra aussi assurer la réparation du tunnel long ; le renforcement du matériel roulant; la construction d’un atelier d’entretien et de maintenance du matériel roulant à Brazzaville mai aussi la réouverture des écoles de formation aux métiers des chemins de fer.
En ce qui concerne le sous-secteur du transport routier, le travail consistera essentiellement à la refonte et la digitalisation des actes administratifs ainsi que la classification des permis de conduire. Il s’agit du permis de conduire destiné aux particuliers et la licence professionnelle accordée aux conducteurs de véhicules poids lourds.
Le ministère tient aussi à la construction et l’entretien des corridors Ndéndé-Doussala-Dolisie-Pointe-Noire-Brazzaville ; Pointe-Noire-Brazzaville-Bangui-N’Djamena ; Brazzaville-Oyo-Okoyo-Léketi-Frontière Gabon et Ouesso-Sangmélima-Yaoundé-Douala. «S’agissant du domaine du transport maritime, nous allons nous atteler à créer un registre international de navires de commerce et de pêche, afin de faire du Congo un Etat de pavillon. Nous devons aussi œuvrer à la protection des espaces maritimes contre la pollution, la piraterie et la criminalité en mer ; la construction des ports et autres plateformes de transport maritime pour faciliter les échanges commerciaux ainsi que l’utilisation rationnelle des cadres », a précisé Honoré Sayi.
Dans le domaine du transport aérien, la priorité sera accordée à l’exploitation des aéroports secondaires ; la reprise des activités de la compagnie ECAir et de la société Nouvel Air Congo ; la création des terminaux destinés aux vols à la demande de la clientèle spécifique ainsi que l’achèvement du processus de certification des aéroports internationaux.
Au terme de quatre jours de travaux, les experts venus des ministères sectoriels et ceux du Projet des réformes intégrées du secteur public (Prisp) ont dressé l’état des lieux du ministère des Transports, avant de proposer des solutions qui préparent la mise en œuvre, dès janvier 2024, le budget en mode programme.
Rappelons que le Prisp est un projet cofinancé par le Congo et la Banque mondiale. Coordonné par Thomas Bandia, il a, entre autres, l’objectif d’améliorer la mobilisation des recettes hors pétrole et la gestion des dépenses publiques, de moderniser la gestion de l’administration publique et d’accroître la transparence ainsi que la redevabilité en République du Congo.