L’établissement d’enseignement supérieur de la localité de Liambou, dans le département du Kouilou, pourrait recevoir ses premiers étudiants à partir de la rentrée académique 2022-2023. Il s’agit d’une université catholique qui bénéficiera aux futurs étudiants de Pointe-Noire.
La ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Delphine Edith Emmanuel a visité les travaux de construction de l’Université catholique du Congo–Brazzaville (UCCB) basée à Liambou, au Kouilou, ce vendredi 6 mai.
Elle a passé en revue le compartiment abritant la Faculté des sciences de ce futur établissement d’enseignement supérieur bâti sur une superficie de 10 hectares.
Cette faculté proposera un cycle de trois ans, et disposera d’une capacité d’accueil de 800 étudiants. Elle sera constituée de cinq départements couvrant la biologie, la chimie, la physique, la géologie et l’informatique ainsi que cinq laboratoires modulaires.
Sur ce compartiment, la fin des travaux est imminente, a indiqué la ministre, permettant ainsi la livraison de cette université avant la rentrée académique 2022-2023.
L’Université de Liambou sera le premier établissement du genre installé à proximité du département de Pointe–Noire, soit à 45 minutes de la capitale économique en passant par la Route nationale No1 (RN1).
Son ouverture permettrait de répondre à la problématique de la migration des bacheliers de la ville océane et de ses environs vers Brazzaville où ils sont pour la plupart confrontés aux problèmes de logement et de logistique.
« Le capital humain est au centre du processus de développement de notre pays. Il faut donc former en rapprochant l’offre de formation de la population », s’est exprimée la ministre.
L’Université catholique du Congo–Brazzaville (UCCB) est l’œuvre des évêques du Congo. Elle est financée par un consortium pétrolier de l’exploitation de Moho-Nord, à savoir Total Energies, Chevron et la Société nationale des pétroles du Congo (Snpc).
C’est le président de la République, Denis Sassou Nguesso, qui avait procédé, le 11 décembre 2015, à la pose de la première pierre des travaux cette infrastructure.