Le Comité national des enseignants prestataires et bénévoles du Congo a suspendu la grève de ces formateurs ce lundi 26 avril. Il demande à ces derniers de reprendre le chemin de l’école ce mardi 27 avril sur toute l’étendue du territoire national en attendant le traitement de leurs requêtes par les pouvoirs publics.
Le Comité national des enseignants prestataires et bénévoles du Congo, réuni ce début de semaine en assemblée générale à Brazzaville, a rendu public une déclaration relative à la grève nationale lancée le 17 avril dernier.
Les participants ont décidé la suspension sous condition de celle-ci, à partir de ce 27 avril pour des raisons notamment administratives.
« Pour permettre à l’autorité administrative l’application des suggestions sus-indiquées, et des relevés des conclusions du 21 avril 2021, nous, enseignants prestataires et bénévoles décidons de suspendre momentanément notre avis de grève du 17 avril 2021, et demandons auxdits enseignants sur toute l’étendue du territoire national de reprendre les cours dès ce lundi 27 avril 2021 à 7h précise », a déclaré Félicien Mbolé, président dudit comité.
En effet, le comité a posé quelques exigences aux autorités en vue de l’amélioration des conditions des enseignants prestataires et bénévoles du Congo au plus tard le 15 mai prochain.
Il demande le lancement officiel du recensement des enseignants prestataires et bénévoles en vue d’aboutir à un fichier unique, qui servira désormais à la sélection et à l’authenticité des dossiers desdits enseignants lors des recrutements au plus tard le 15 mai 2021 ; l’harmonisation des montants de paiement dans les grandes villes du pays ;
Les grévistes sollicitent aussi un recrutement en masse de tous les enseignants prestataires et bénévoles dans un bref délai ; Ils exhortent les deux chambres du parlement à adopter le nouveau statut du ministère de la Fonction publique et à favoriser le recrutement de tous les enseignants bénévoles ayant plus de 45 ans ou à autoriser le recrutement par recommandation de ceux-ci.
Le comité tire la sonnette d’alarme sur toute menace que pouvait exercer une autorité quelconque en période de grève. « Cependant tout retrait d’emploi du temps ou menace aux bénévoles et prestataires absents en période de grève est prohibé», a souligné Félicien Mbolé.