Dans une notre publiée le 14 juillet 2023, le ministre du commerce et de la consommation Claude Alphonse Nsilou, obligé par le clan Sassou demande aux Brasseries de revenir sur les anciens prix de la bière qu’elles ont décidé d’augmenter en accord pourtant avec le gouvernement en application des obligations du FMI. C’est une manifestation vouée du clan Sassou de maintenir le congolais dans l’oisiveté alors que les prix des aliments grimpent tous les jours sans que le gouvernement ne pipe mot.
Pourquoi les autorités politiques s’opposent toujours à l’augmentation du prix de la bière et jamais à celui des aliments de première nécessité ? La dernière décision des brasseries de revoir à la hausse le prix de la bière vient de mettre à nu le clan Sassou qui agit à travers le gouvernement. Ils ont vite réagi en demandant à ses deux sociétés de revenir immédiatement aux anciens prix de cette denrée qui abrutit la jeunesse.
Quand les brasseries lancent des promotions sur leurs produits, les jus ne sont jamais concernés, mais toujours la bière dont trois ou quatre sont vendus à des prix dérisoires dans l’unique but d’encourager la jeunesse à s’enivrer d’alcool, et cela sous les yeux du gouvernement qui préfère regarder ailleurs vu que cela l’arrange.
Aujourd’hui que les brasseries ont pris la sage décision d’augmenter le prix de la bière en complicité avec le gouvernement, ce dernier revient jouer aux sapeurs pompiers des soûlards par son opposition farouche à cette augmentation.
Pour le clan Sassou, mieux vaut un peuple affamé mais alcoolique pour la pérennisation de leur pouvoir. Chaque jour, les congolais se plaignent de la cherté de la vie due essentiellement à l’augmentation sauvage des prix des aliments dans les marchés domaniaux sans que le gouvernement ne fasse quelque chose. Mais quand il s’agit de la bière, c’est autre chose. C’est comme si on menaçait leur pouvoir.
Un gouvernement sérieux et proche du peuple devrait en principe combattre la cherté de la vie et réguler les prix des denrées alimentaires de première nécessité et non se concentrer seulement sur la bière.