La direction générale de la société Energie électrique du Congo (E²C) est allée ce samedi 11 juin faire la constatation des installations de l’éclairage public de la Corniche de Brazzaville saccagées par des individus. Le constat fait par Jean Bruno Adou Danga est déplorable, la ligne électrique alimentant cette avenue a été lourdement impactée au point de contraindre la E²C à procéder à des travaux de réhabilitation, dit-il.
La société Energie électrique du Congo (E²C) a déploré ce samedi 11 juin le vol de plusieurs matériels et d’autres saccagés sur ses installations implantées le long du Viaduc de Brazzaville, notamment à la Corniche.
Selon la société en charge de l’électricité, plus de 4 kg de cuivre ont été emportés, des disjoncteurs et autres équipements saccagés par des individus.
Un comportement fermement condamné par le directeur général de la E²C, Jean Bruno Adou Danga, qui appelle au patriotisme et à la responsabilité de l’Etat dans la sauvegarde et la protection des infrastructures.
« Il est temps que chaque congolais puisse comprendre qu’on doit préserver le peu que nous avons. On ne peut pas continuer à faire vivre le cycle infernal de construction – destruction – reconstruction. Si la force publique pouvait venir le soir faire des patrouilles ici ce serait quand même bien », a-t-il déclaré.
Lourdement impactée après cet acte de vandalisme, la Corniche s’est vue privée de ses lumières. Une situation qui a touché la sensibilité de la E²C, a indiqué Jean Bruno Adou Danga.
« Cela ne fait pas partie de nos attributions, mais nous le faisons parce qu’on ne peut pas laisser la ville dans le noir. Laisser la ville dans le noir, ça veut dire, laisser la ville dans l’insécurité. Nous étant une société de l’Etat, on aide la mairie à faire ce travail mais ce travail est saboté par les congolais », a déclaré le patron de la E²C.
Cet acte incivique s’est produit près d’une semaine après la réhabilitation de l’éclairage public sur le Viaduc, le 3 juin, par la E²C.
Les actes de vandalisme sur les installations de la E2C sont récurrents, le 5 février dernier, elle avait déploré le vol de plusieurs équipements installés près du camp Clairon, dans l’arrondissement 3 Poto-Poto à Brazzaville.