Peut-on aujourd’hui réinventer l’école congolaise pour lutter contre le décrochage scolaire et aider les jeunes à s’épanouir en se passant d’une réflexion sur l’espace et l’architecture des bâtiments au sein desquels nos enfants passent le plus clair de leur temps ? Les cinq nouveaux lycées à Tchikapika dans le département de la Cuvette, à Dolisie dans le Niari, à Ngamakosso dans la périphérie nord de Brazzaville et ceux de Ngoyo et de Vindoulou à Pointe-Noire bousculent déjà les règles de l’enseignement classique. Ils vont attirer, pour cette rentrée scolaire 2021-2022, les regards. Une réalisation qui force respect et admiration.
Ces cinq lycées vont recevoir les élèves à la rentrée scolaire prévue le 4 octobre 2021, selon le ministre congolais de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou.
Selon Jean-Luc Mouthou, déterminé à rapprocher l’école de l’apprenant, ces établissements scolaires à l’architecture futuriste permettront de résoudre tant soit peu le problème des pléthores tant décrié dans les établissements scolaires car certains d’entre eux seront de ce fait désengorgés.
Par ailleurs, les élèves qui parcouraient de longues distances ou encore quittaient leurs localités pour poursuivre les études secondaires dans d’autres localités du pays seront épargnés de ces tracasseries.
Récemment, le ministre Jean-Luc Mouthou et la représentante de l’Unicef, Chantal Umutoni, ont passé en revue le budget alloué au sous-secteur de l’éducation.
En matière d’investissement, il est nécessaire d’augmenter l’allocation estimée à ce jour à 4%. Cette augmentation permettra de renouveler les infrastructures scolaires, notamment les lycées qui manquent.