Nés pourtant noirs, Denis Sassou Nguesso et Isidore Mvouba se sont métamorphosés au fur et à mesure le long de leur vie au point de devenir aujourd’hui jaunes bananes. Il est évident que les deux souffrent d’un complexe et reprochent à Dieu d’être nés en Afrique Noire. Fanatique aveugle de son mentor, Isidore Mvouba s’est lancé dans la dépigmentation de sa peau dès que ce dernier s’y est mis.
Tout bon Lari qui se respecte est très fier de sa culture et surtout de sa langue qu’il parle peu importe l’environnement. Mais, à Kindamba est né un Lari qui est frappé par un complexe d’infériorité envers la famille Sassou-Nguesso.
Contrairement à tout homme qui souhaite être inhumé dans son lieu de naissance, Isidore Mvouba a émis le souhait de se reposer éternellement à Oyo au lieu de Kindamba. Il sied de rappeler aussi que Mvouba a détourné les milliards destinés à la construction de l’aérodrome de son village ainsi qu’au bitumage de la route qui y mène.
Ingénieur des chemins de fer, formé dans les années 70 en ex-URSS, Isidore Mvouba a dirigé l’organisation de jeunesse du PCT et occupé plusieurs postes ministériels de façon ininterrompue entre 1997 et 2016, dont celui de Premier ministre entre 2005 et 2009.
Isidore Mvouba est l’un des fidèles parmi les fidèles du président Denis Sassou-Nguesso. En 1992, il aurait refusé d’occuper un poste ministériel dans le gouvernement de Pascal Lissouba, fraîchement élu.
Isidore Mvouba n’a pas quitté un seul instant Denis Sassou-Nguesso durant sa traversée du désert, entre 1992 et 1997. Il est l’un de ses porte-parole pendant les négociations entamées en vue de mettre fin à la guerre civile qui a déchiré le Congo entre juin et octobre 1997. À la fin de celle-ci, et jusqu’en 2016, Isidore Mvouba a occupé plusieurs postes ministériels de façon ininterrompue. Il fut même Premier ministre entre 2005 et 2009 sans être chef du gouvernement.
Et c’est dans cette logique qu’il a traduit cette fidélité envers Denis Sassou Nguesso en se décapant la peau pour ressembler à son dieu sur terre. L’un de ses conseillers raconte que Mvouba impose le silence à tout le monde quand les images de Sassou passent à la télé chez lui. « Taisez-vous ! Le chef passe à la télé » aime-t-il gronder à ses hôtes. Aujourd’hui les deux se ressemblent comme deux gouttes d’eau et on peut dire avec joie : « Tilongo c’est bon ! »