C’est le bilan dont le PCT, parti au pouvoir peut se prévaloir depuis son retour au pouvoir en 1997. Le plus insolite est de voir la jeunesse de ce groupement politique le lier à l’avenir de ce pays. Un parti qui a tué l’éducation et qui encourage la dépravation des mœurs. Brazzaville, capitale politique du Congo compte actuellement 1000 débits de boisson pour 1 bibliothèque et 200 hôtels de passage pour 1 école. C’est ce qu’ils appellent au PCT « émergence 2025».
Partout dans les Nations aspirant à l’émancipation, des dépenses énormes sont consacrées à l’éducation afin de former des ressources humaines locales. Au Congo, depuis au pouvoir du PCT, on assiste à le contraire. Pendant que les nantis du pouvoir envoient leurs enfants étudier à l’étranger, l’école a été totalement détruite au Congo.
Une visite guidée dans la capitale politique Brazzaville permet à chacun de se rendre compte de la prolifération à un rythme scandaleux des lieux d’ambiance ( Caves, Vip, Bars, Hôtels de passage, fumoirs de drogue etc). Et à l’opposé on peut aussi constater du manque criard des centres d’apprentissage et de culture comme des bibliothèques ou des écoles.
Une enquête menée par quelques étudiants de l’université Marien Ngouabi révèle rien qu’à Brazzaville, pour une école, on a 200 hôtels de passage, et pour une bibliothèque, on a 1000 débits de boisson.
Ceci démontre réellement les projets des pouvoirs publiques qui ne font de la jeunesse le centre de leur préoccupation. A en croire l’un des étudiants ayant participé à cette enquête, le pouvoir s’active à aliéner la jeunesse pour éviter toute forme de protestations.
Il n’est plus anodin de voir les hommes politiques rendre les jeunes soumis à leur volonté. La jeunesse est tellement manipulée que pour un tee shirt et un billet de 2000frs, elle est capable de se battre entre elle.
Les hommes politiques préfèrent voir des jeunes s’enivrer d’alcool et se perdre dans l’oisiveté que s’instruire. On facilite la prolifération des débits de boisson, lieux de plaisance, églises, hôtels de passage et on multiplies des tracasseries pour l’ouverture des bibliothèques, écoles.