Arnaud Aken Elliot, qui gère les sociétés écrans du pouvoir à fait un flop avec son forum. Financé à hauteur de 300 millions CFA, l’événement n’a pas connu l’adhésion des Congolais et des africains. Il s’est retrouvé la queue entre les jambes avec le ministre Ibombo. Toute l’Afrique et la presse ont boycotté l’événement. Depuis trois jours Arnaud Aken Elliot fait le tour des concessionnaires pour s’acheter de nouveaux véhicules pour lui et sa femme. Il a détourné plus de la moitié du budget du fameux événement.
La première édition du Forum Brazza Cybersecurity, organisée par la société SKYTECH Congo, s’est tenue les 16 et 17 septembre 2021 à Brazzaville (Congo) sur le thème « La cybersécurité, un enjeu stratégique pour les États, les entreprises et institutions en Afrique ». Cette rencontre avait pour objectif de sensibiliser sur les menaces cybernétiques dues à la révolution technologique et de mutualiser les efforts pour renforcer la cybersécurité.
Première plateforme privilégiée d’échanges sur le risque cyber en Afrique centrale, cette première édition du Forum Brazza Cybersecurity a regroupé des décideurs, des chefs d’entreprises et des acteurs de la cybersécurité qui jouent le rôle de facilitateurs en fournissant des informations et des solutions concrètes en matière de cybersécurité au profit des décideurs en Afrique.
Un événement malheureusement terni par l’avarice de son organisateur qui en réalité s’en est servi juste pour se faire de l’argent par le détournement du colossale budget de 300 millions alloués à cet effet par l’État. Un deal qu’ils auraient planifié avec le ministre Leon Juste Ibombo.
Plusieurs médias africains et Congolais accrédités n’ont pas été payés par l’organisation et ont été contraints de retirer de leurs sites les articles y relatifs. Un manque de sérieux criard pour ceux qui prétendent lutter contre la cybercriminalité. Des escrocs qui veulent traquer d’autres.
Dans son discours d’ouverture, Arnaud Aken Elion, directeur général de SKYTECH Congo, a rappelé que l’Afrique accuse un certain retard du côté de la législation. « A cela, il faut ajouter la non adhésion de plusieurs États à de la Convention de l’Union Africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel, sept ans après son adoption en 2014 », a-t-il souligné.
Allant dans le même sens, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’économie numérique du Congo a mis l’accent sur l’importance que les pays africains devraient accorder aux enjeux de cybersécurité à travers la mise en place d’un cadre législatif adéquat. « La cybersécurité peut être considérée comme un outil indispensable et doit s’imposer dans la stratégie globale de gouvernance. Il importe donc aux Etats d’adapter les outils juridiques permettant de lutter contre ce fléau », a souligné Léon Juste Ibombo.
Au cours de ces deux jours, plusieurs entreprises dont SKYTECH Congo ont présenté leurs produits et services de lutte contre la cybercriminalité.