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Dette intérieure : le Copéco insatisfait du processus de paiement




Le Collectif des opérateurs économiques du Congo (Copéco) a déploré le 13 janvier le non paiement dans le cadre de la dette intérieure de certaines créances auditées et validées suivant le mécanisme mis en place par le groupement d’intérêt économique Club de Brazzaville.

« A la suite du paiement d’une partie de la dette intérieure commerciale des 179 entreprises auditées et validées exercices 2014-2015-2016, il est important que notre syndicat fasse le point et l’analyse du processus de paiement », a indiqué le président du Copéco Joséphat-Roger Obesse à la presse.





Selon lui, les créances auditées et validées ont été payées totalement de 0 à 100 millions de francs CFA et partiellement de 100 millions à plus. « Par contre d’autres créances bien qu’auditées et validées n’ont pas été payées », a déploré le président du Copéco.« Nous ne pouvons pas relancer les activités avec cette partie de la dette payée sans compter les charges fiscales et sociales que nous avons », a-t-il renchéri.

Le Copéco suggère au gouvernement de publier le rapport des réclamations 2014-2015-2016 et de privilégier le patriotisme économique en vue de la relance de l’économie nationale.

Il demande également au gouvernement de remobiliser des fonds pour la continuité du paiement de la dette commerciale, ainsi que la publication du rapport d’audit 2014-2016.




Le Club de Brazzaville est un groupement d’intérêt économique composé de cinq banques à savoir BGFI Bank, LCB, Eco Bank, BSCA et la Banque postale. Ce club a mobilisé l’année dernière 300 milliards de francs CFA pour payer une partie de la dette intérieure commerciale de l’Etat.

Les critères d’éligibilité au paiement ont été définis dont l’engagement de relancer les activités au Congo, la cession de 35% de décote dont 25% pour le Club de Brazzaville et 10% pour l’Etat, l’acquittement des obligations sociales et fiscales.

« Tous ces critères ont été arrêtés sans négociation avec les syndicats patronaux qui sont les représentants légaux du secteur privé, malgré les concessions cédées par les entreprises à savoir la non application des intérêts moratoires sur le dû au paiement de la dette par l’Etat », a expliqué Josephat-Roger Obesse.

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