Ces entrepreneurs Libanais ont été conseillés de réorienter leur projet dans la Cuvette-Centrale s’ils tenaient vraiment à le réaliser au Congo. Leurs études de faisabilité ont abouti pourtant au choix de Nkayi dans la Bouenza qui leur donne une accessibilité facile vers les trois grandes villes du pays et surtout l’océan.Ce cas n’est pas le premier et nombreux qui tentent d’investir dans la Vallée du Niari sont confrontés au même problème.
L’industrialisation du Congo comme slogan par le pouvoir actuel n’est réelle que si les choses sont faites dans la partie nord du pays. Incapables de rattraper le retard économique du nord malgré tant d’années au pouvoir, le clan Sassou empêche l’implantation d’une chaîne agro industrielle dans la Vallée du Niari qui donnera de l’emploi aux chômeurs de cet espace et boostera son économie avec son peuple travailleur.
Un consortium Libanais qui prévoyait installer une usine de transformation de la tomate à Nkayi a fait face à toutes les tracasseries administratives avant de se faire notifier que leur choix n’était pas l’idéal. Il leur a été obligé de s’installer dans la Cuvette.
Ces Libanais prévoyaient non seulement de disposer de plus de 1000 hectares pour la culture de la tomate, mais allait mettre aussi à contribution les producteurs locaux de la Bouenza et du Pool. Un projet ambitieux qui devrait donner du travail à plus de 1000 personnes directes et indirectes.
En dehors de ces Libanais, deux fils du Niari et trois autres de la Bouenza ont subi le même sort en voulant construire des usines dans leurs départements respectifs. A Pointe-Noire, un Vili a été contraint de fermer sa petite unité de production suite à son refus d’associer un fils du chef de l’État.
A ce jour, rappelons-le que le Congo importe encore de la tomate concentrée faisant ainsi le bonheur des importateurs Ouest-Africains qui gèrent ce secteur.