Au CHU de Brazzaville on assiste à un pléthore des médecins à cause de la mauvaise planification de la direction et de la désorganisation des services de santé. Comment peut-on avoir 12 neurologues dans un service qui ne dispose que de 27 lits ? L’unique centre hospitalier où on a deux patients pour un médecin alors qu’il devrait de 10 pour un médecin.
L’unique neurologue en service à l’hôpital de base de Makélékélé a dû se battre pour obtenir son affectation au CHU à cause de l’ignorance et incompétence de la directrice qui n’y trouvait pas utile sa présence. Du coup, tous les cas de neurologie admis dans cet hôpital sont redirigés vers le CHU, alors que cette directrice pouvait bien créer un service dont ce neurologue allait prendre la tête.
Les mauvais choix souvent par accointances et non par mérite dans certaines nominations causent du tort aux populations et retardent le bon fonctionnement des structures concernées. Les 12 neurologues du CHU s’ennuient souvent du peu des patients à s’en occuper.
Ni à Pointe-Noire, moins encore à Oyo, les services de neurologie disposent des neurologues qui doivent chaque fois venir de Brazzaville ou à défaut c’est au malade de faire le déplacement. On a cru un moment avec les Canadiens sortir de l’auberge, mais on s’enfonce davantage.
Malgré tous les moyens décaissés, le système sanitaire Congolais souffre énormément d’une mauvaise gestion et de la présence d’une bande d’incompétents et prédateurs à sa tête. L’indifférence du gouvernement à la situation du CHU et des hôpitaux du pays est très mal admis par la population.
En étant incapable de résoudre le problème du CHU, le gouvernement montre ses limites et sa volonté à voir les Congolais mourir comme des mouches. Les question sécuritaires trouvent toujours des solutions immédiates, mais la santé des Congolais n’intéresse aucunement le pouvoir de Brazzaville.