Le patron du restaurant en a décidé ainsi face à leur incapacité à payer la note évaluée à 70.000 frs Cfa.
Ces trois amies ont cru être plus malines que le garçon qui faisait la cour à l’une d’elles. Pour une première invitation elles ont imposé à leur amie leur présence pour « baptiser » le dragueur. Ainsi elles ont aussi proposé le restaurant.
Depuis deux semaines le jeune garçon ne cessait de faire des avances à Marthe qui ne semblait pas lui faciliter la tâche avec des faux rendez vous. Mais face à l’obstination de celui-ci, les amies de Marthe réussissent à la convaincre d’accepter son invitation à diner en exigeant que ce soit au Mamiwata, un restaurant huppé avec une vue splendide sur le fleuve Congo et Kinshasa voisine.
Bien que surpris de voir Marthe être accompagnée de ses deux amies, le jeune garçon garde son calme et exhausse tous les vœux des trois amies qui ne cessent de passer des commandes un peu démesurées pour faire saigner les poches du dragueur. Entre entrée, plat de résistance et dessert, la facture avoisine 70.000frs Cfa.
Joueur professionnel comme il s’est défini lui-même, le jeune garçon s’est voulu rassurant invitant même les filles à demander d’autres plats à emporter. Entre temps, il avait demandé à un ami de le joindre par téléphone pour lui faire part de son arrivée au restaurant pour se joindre à eux.
C’est en simulant cet appel que le jeune garçon s’est levé pour attendre son ami à l’entrée principale du restaurant avant de disparaitre dans la nature.
Incapables de payer la note, les trois filles ont été obligées par la direction de Mamiwata de s’improviser en plongeuses et techniciennes de surface. Elles ont attendu la fermeture du restaurant pour exercer ce boulot qui leur a prit plus de trois heures. C’est un peu vers deux heures du matin qu’elles ont pu rejoindre leurs domiciles respectifs à bord du véhicule d’un employé de restaurant