Mieux que le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la RDC,…, qui imposent un paiement des droits de douanes, à l’entrée, de tous les les terminaux d’accès électroniques, le Congo vient de décider d’exonérer ces terminaux du paiement des droits de douanes à leur entrée sur le territoire national. La décision, entrée en vigueur depuis le 1er janvier, est consignée dans la loi de finances 2021.
Conséquence, il faut s’attendre, à court terme, sur les marchés de Brazzaville et Pointe-Noire, à une souplesse des prix d’achat d’un smartphone de 3 ème, 4ème ou 5 5ème génération.
D’un côté, les usagers et, surtout, les opérateurs de la téléphonie mobile pourraient bien se frotter les mains; de l’autre, l’État congolais compte, à terme, tirer meilleur profit, en termes de sécurisation et paiements instantanés de ses différentes taxes de prélèvement. Ce projet de digitalisation de ses moyens de paiements, notamment les factures des abonnés canal +, eau, électricité, taxes de roulage, impôts…, pourrait donner un coup d’accélérateur à l’économie numérique.
Il reste cependant la petite taxe que doit prélever l’Arpce – l’Autorité de régulation – à tout importateur de terminaux électroniques. Les prix varient entre 1000 et 4000 FCFA par téléphone importé. Pas de quoi constituer un obstacle au projet de dématérialisation des moyens de paiements du ministre des finances Calixte Ganongo.
La principale difficulté pourrait surtout se situer au niveau des anciens stoks de téléphones, en souffrance du fait de la conjoncture économique, qui ont déjà subi des paiements de dédouanement avant l’entrée en vigueur de la décision d’exonération.Tout bon commerçant voudrait d’abord épuiser les anciens stocks avant d’en acquérir de nouveaux.