Joe Washington Ebina appelle la jeunesse à être actrice du changement

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 Le président de la Fondation Ebina, M. Joe Washington Ebina, a invité le 08 juillet à Brazzaville, la jeunesse congolaise à être actrice du changement, en vue d’assurer sa prise en charge.

Dans une interview accordée à l’Agence congolaise d’information (Aci), il a déclaré que la jeunesse congolaise se trouve aujourd’hui désemparée et sans perspective. Déplorant le manque d’emplois et d’opportunités poussant de nombreux jeunes à envisager de quitter le pays. « Ils cherchent à obtenir des passeports pour tenter leur chance ailleurs, car ici, l’avenir est bloqué », a-t-il dit.

Soutenant que toute réforme durable passe par un assainissement des finances publiques, il a dénoncé les détournements des ressources du pays au détriment de la majorité vivant dans la précarité, a-t-il indiqué.

De même, M. Ebina a plaidé pour une gestion rigoureuse, appelant à l’émergence d’une génération de dirigeants dotés du sens de sacrifices et du souci de l’intérêt général.  « Le pays a besoin d’hommes capables de servir le peuple avant eux-mêmes, dans une logique claire, le Congo d’abord », a-t-il fait savoir.

Selon lui, la Fondation Ebina s’est imposée ces dernières années comme un acteur majeur du tissu social congolais. Née dans la continuité de l’œuvre de M. Charles Ebina, fondateur de l’ONG, elle intervient dans l’aide humanitaire, l’assistance sociale, le plaidoyer pour les droits humains et le soutien aux jeunes en détresse. Son action cible également les orphelinats, les enfants de la rue et les malades en difficulté.

M. Ebina, a révélé que leur organisation intervient régulièrement dans les hôpitaux pour prendre en charge certains cas urgents, quand les familles manquent de moyens.

Dans le domaine des droits humains, elle apporte un appui aux gens  privés d’accès à la justice, en menant des plaidoyers et des actions de médiation.

Répondant à la question sur une éventuelle candidature à la l’élection présidentielle de 2026, M. Joe Washington Ebina est resté réservé, tout en reconnaissant les attentes d’une partie de l’opinion. «  Ce débat existe, mais aujourd’hui, l’urgence est ailleurs, agir, protéger et relever ceux que le système a oubliés», a-t-il expliqué.

A travers  la fondation qu’il dirige, il a souhaité continuer  à porter une vision d’un Congo où le peuple passe d’abord et la justice sociale n’est plus un luxe, mais un droit fondamental.