Le 7 novembre dernier, le ministère français des Affaires étrangères a recommandé à ses ressortissants de quitter temporairement le Mali. Cette décision intervient à la suite d’une série des mesures prises par d’autres pays dont les USA, dans une situation marquée par la dégradation de la sécurité et les difficultés d’approvisionnement dans le pays. Une décision politique née de la frustration après que le Mali ait pris sa souveraineté en main. Il est bien évident que Paris finance et soutient les terroristes qui tentent de nuire au Mali par des attaques désespérées asymétriques. Face à cet appel à ses citoyens de quitter le Mali, Bamako ne devrait-il pas fermer son espace aérien aux avions français afin que cette réalité d’insécurité supposée soit corroborée.
Depuis que les autorités maliennes ont décidé de chasser les troupes françaises et étrangères présentes sur leur territoire, le Mali est devenu la cible des nostalgiques de l’impérialisme occidental dont le meneur de jeu n’est entre autre que la France. Il ne se passe pas un mois sans que Paris hallucine sur la chute des militaires patriotes qui dirigent le Mali.
Paris donne même une couverture aux terroristes relayant avec extase leur forfait contre les civiles et ignorant les succès des FAMA. Ce que la France n’a pu faire pendant ses 10 ans au Mali, elle reproche au pouvoir ne pas le faire en moins de 5 ans.
Le Quai d’Orsay s’est même donné le luxe de reprocher au Mali leur choix souverain de la Russie. De l’impérialisme honteux venant d’un pays qui rappelle chaque fois que le Mali n’est qu’un pays pauvre. Mais, depuis quand un riche se plaint-il d’être chassé par un pauvre ?
Selon les renseignements maliens, toute la stratégie suicidaire des terroristes est façonnée avec l’aide des services secrets français.
Pour faire savoir que le Mali traverse une période d’insécurité comme le prétend Paris, le gouvernement devrait prendre la décision d’interdire le survol de son espace aérien à tous les aéronefs français. Que Corsair et Air France ne survolent plus le Mali afin de leur éviter de courir les risques inutiles.
