Maya-Maya: Éclatement d’un pneu à l’atterrissage d’un avion de Canadian Airways

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Les raisons de cet incident qui a nécessité l’évacuation illico presto des passagers, en provenance de Pointe-Noire, sont pour le moment inconnues, confie un expert en aviation civile que nous avons interrogé, mais l’enquête est en cours. Canadian Airways pourra cependant continuer son exploitation en desservant Brazzaville et Pointe-Noire.
« On change juste le pneu et l’exploitation, continue », rassure l’expert.

Seule l’enquête diligentée par l’Anac permettra de savoir si cet éclatement du pneu est dû à une usure importante ou pas, c’est-à-dire à un problème d’entretien.
Si le pneu est de bonne qualité, argumente notre expert, il faut se demander si la vitesse à l’atterrissage n’était pas au-dessus de celle requise. Ce qui souvent engendre un freinage plus énergique pour rester dans les limites de la piste d’atterrissage.


L’autre hypothèse non négligeable est de savoir si le pneu endommagé n’a pas roulé au-dessus d’un objet tranchant ou d’un clou sur la piste dont la conséquence peut conduire à son éclatement au moment de son atterrissage. L’enquête est donc en cours. En ces temps de vacances, les deux compagnies aériennes dont les aeronefs sont en sercice, Canadian Airways et Ecair, sont tant sollicités. Et si la compagnie Canadian venait à être suspendue à la suite de l’enquête en cours, il ne restera plus qu’une seule compagnie Ecair dont le seul avion de type Boeing assure la liaison entre Brazzaville et Pointe-Noire, et désormais les dessertes de Libreville, Douala et Yaoundé.

Et comme Ecair doit se plier aux exigences hebdomadaires de révision technique de l’avionneur américain, d’énormes soucis pourraient survenir- surtout par manque un avion en leasing, pour absorber la demande. Il convient de noter que la compagnie aérienne Africa Airlines, à capitaux privés étrangers et spécialisée dans les liaisons intérieures, se retrouve immobilisée suite à un rapport d’audit de l’Autorité nationale de l’aviation civile (ANAC), qui a mis en lumière des irrégularités techniques jugées inacceptables. Selon une source proche du dossier, la compagnie devra se conformer aux recommandations émises par le régulateur national du secteur aérien congolais avant la reprise de ses opérations.

A. Ndongo, journaliste économique et financier, Brazzaville, Congo