En outre d’exceller dans les faux diagnostics avec toutes ses conséquences, les médecins Congolais n’ont aucune considération pour leurs patients qui ne sont que des clients à leurs yeux. La prolifération des cabinets médicaux privés et le laxisme de l’État contribuent énormément à cette décadence médicale.
Même s’il n’a pas de valeur juridique, le serment d’Hippocrate est considéré comme l’un des textes fondateurs de la déontologie médicale.
Le serment d’Hippocrate est un serment traditionnellement prêté par les médecins, chirurgiens-dentistes et les sages-femmes en Occident avant de commencer à exercer. Le texte original de ce serment, probablement rédigé au IVe siècle av. J.-C., appartient aux textes de la Collection hippocratique, traditionnellement attribués au médecin grec Hippocrate. Le serment d’Hippocrate peut être considéré comme le texte fondateur de la déontologie médicale.
Dans sa forme historique, ce serment n’a pas de valeur juridique, les médecins étant soumis à des codes nationaux régulièrement actualisés. Dans ses formes modernes, la prestation d’un serment médical a gardé sa valeur symbolique.
Ce code national au Congo a été « actualisé » autorisant les médecins à se comporter en véritables briguant à l’opposé des valeurs de ce noble métier. La faiblesse de l’État et surtout la corruption a favorisé la prolifération des cabinets médicaux privés et cliniques qui fonctionnent dans le désordre absolu
Les hôpitaux publiques ne sont pas épargnés par cet incivisme médicale au point le plus grand d’entre eux a été surnommé par les populations « CH-TUE » pour son taux élevé de mortalité. Dans cet hôpital, les services d’urgences exigent de l’argent aux patients même arrivés dans un état critique de passer d’abord à la caisse avant tous soins.
L’argent est devenu le visa obligatoire à une attention particulière dans les hôpitaux du Congo. Le plus honteux est de voir le personnel médical profiter de la faiblesse des malades pour les subtiliser leurs médicaments qu’ils ont acheté au préalable sur leurs recommandations.
Des diagnostics erronés délivrés à escient par des médecins pour obtenir gratuitement des médicaments conduisent à la mort de beaucoup de patients. Qui n’a pas fait le constat que le diagnostic habituel dans les hôpitaux est celui du Paludisme et Infection ?
Les Congolais sont livrés à ces prédateurs de la santé par le gouvernement qui fait semblant de regarder ailleurs au lieu de servir ce peuple pour lequel il prétend travailler.