Pierre Ngolo, président du Sénat et successeur constitutionnel en cas de vacance du pouvoir du président de la république a encore laissé un petit cadeau à ses compagnons du régime. Cette fois-ci, il a fustigé le manque de vision des membres du pouvoir qui ne parviennent pas à réaliser des grandes choses avec de l’argent volé à l’État. Pour exemple, il s’est référé à l’ex premier ministre de la RDC Augustin Matata Ponyo qui a construit dans sa province une université moderne avec des fonds détournés au pays. Il regrette que les voleurs du Congo ne se contentent d’investir que dans l’oisiveté.
Il se met lui-même dans le même sac que ses collègues du pouvoir. Pierre Ngolo reconnaît n’avoir rien fait de concret avec tout l’argent qu’il a amassé. Son propre village natale manque de tout ainsi que son département.
Après près de 30 ans au pouvoir, aucun membre du clan au n’a crée une industrie ni de la valeur ajoutée au pays. Pourtant, tous sont devenus milliardaires bien que par accident. Des personnes normales et ambitieuses seraient aujourd’hui des gros industriels et feront oublier au peuple la provenance de leur richesse.
Le Congo manque de tout est à la merci des commerçants étrangers qui contrôlent l’industrie et l’alimentation. Les milliardaires congolais, se contentent des monter des débits de boisson, des hôtels, des lieux de jouissance. Les rares qui ont tenté de faire du concret ont vite fait faillite à cause du manque de sérieux et bonne politique de gestion.
Entre autre, selon Pierre Ngolo, leur pouvoir éprouve des difficultés à voter des lois facilitant l’entreprenariat local et expose ceux qui osent à la merci des prédateurs de l’administration.En un mot, le Congo ne sait pas ce qu’il veut réellement, comme une sorte de malédiction.
Mais, à travers ses mots, on pouvait facilement déduire que Pierre Ngolo s’en veut à mort à Jean Jacques Bouya, qualifié de gâchis du siècle. « On se vante d’avoir construit 1900 km de routes en 20 ans alors que le Ghana en a construite plus de 10000 km en 5ans ! Quelque chose ne cloche pas dans pays » Le président du Sénat s’est aussi interrogé sur la qualité de ces fameuses routes.