Mayombe : 3 militaires emportent 40 kilos d’or dans le braquage d’un véhicule des chinois

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Au Congo, même les hommes en tenue sont devenus des bandits de grand chemin et n’hésitent pas à se remarquer dans des opérations de grande envergure. Si les policiers s’illustrent dans le braquage des banques et domiciles privés, trois militaires armés jusqu’aux dents ont volé près de 40 kilos d’or aux chinois dans un braquage en pleine forêt du Mayombe.




Le véhicule avec deux chinois à bord et conduit par le chauffeur congolais, serait parti de Komono et Bambama dans la Lekoumou. Dans ces localités, on assisterait à un pillage sauvage du sous -sol par des ressortissants asiatiques au su et vu de tout le monde.




La question du million est celle de savoir qui aurait vendu la mèche ? Qui serait derrière ces militaires ? Mais certains se réjouissent de ce braquage au vu du pillage des ressources naturelles congolaises par les chinois en complicité avec certaines autorités.

Dans le Mayombe, malgré les protestations des autochtones sur l’exploitation sauvage avec des conséquences sur la biodiversité, les chinois et libanais campent toujours sur leurs positions.

Comment peut-on permettre à ces étrangers de se moquer ainsi des congolais ? La solution serait donc le braquage.




Les trois militaires auteurs du braquage des 40 kilos d’or, attendaient le véhicule des chinois juste après Masseka. Les obligeant à s’arrêter simulant un contrôle routier, ils ont opérés en toute tranquillité avant de s’évaporer dans la nature en direction de Dolisie.

Ces chinois se dirigeaient avec cet or à Pointe-Noire d’où il est exporté vers les pays d’Asie. La valeur de ce métal précieux s’accroît de plus en plus dans le monde et tout les économistes y voient le moyen le plus sûr de garder sa richesse.




Les sujets asiatiques se sont déversés au Congo en créant des sociétés fantaisistes avec permis d’opérations dans des régions où l’or est présent. Le plus souvent parrainés par un dignitaire, ces asiatiques agissent sans aucun respect environnemental et seul compte leur gain. Les cas de Kellé, Mbomo, Komono et le Mayombe en disent long.