La semaine dernière, le programme nucléaire iranien a joué un rôle clé dans les mouvements des prix du baril de pétrole. Cette tendance devrait se poursuivre cette semaine, alors que les négociations indirectes entre les États-Unis et l’Iran reprennent à Vienne.
Dimanche, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken a déclaré que les Etats-Unis n’ont encore remarqué aucun engagement réel de l’Iran à faire ce qu’il faut pour se conformer à l’accord sur le nucléaire et permettre ainsi la levée de certaines sanctions américaines. Cette déclaration a jeté un froid sur les perspectives de retour de l’offre pétrolière iranienne sur le marché.
Quelques jours plus tôt, un fonctionnaire de l’Union européenne avait déclaré que les possibilités de conclusion d’un accord sur le nucléaire iranien sont fortes. Ce qui avait fait chuter les cours du brut de 3 %, les investisseurs craignant une nouvelle surabondance.
Lundi, la sortie médiatique du dirigeant américain a fait bondir le baril de pétrole de 3,9 % avec le Brent qui a clôturé à 68,60 dollars le baril et le WTI à 66,13 dollars le baril.
Accessoirement, les traders ont acheté du brut en raison d’une hausse de la demande alimentée par le regain des campagnes de vaccination, qui a créé de l’optimisme quant à la capacité du marché à absorber éventuellement le pétrole iranien. La baisse du nombre de décès à cause du coronavirus en Inde a également porté à la hausse les cours du baril.
Certaines parties de l’Europe et des États-Unis enregistrent moins d’infections et de décès, ce qui incite les gouvernements à assouplir les restrictions. Dans ce cas, la demande pétrolière devrait rester soutenue dans ces zones au cours des prochaines semaines.
Avec AgenceEcofin