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 Le fiasco du plan de résilience de Brazzaville

La gestion catastrophique des finances publiques du Congo-Brazzaville par des gouvernements de Denis Sassou Nguesso aussi incompétents qu’arrogants a mis le petit pays pétrolier d’Afrique centrale dans de très graves difficultés cumulant records d’impôts, de déficit et de dettes. Le gouvernement Makosso ne fait pas mieux que le gouvernement d’Isidore Mvouba et celui de Clément Mouamba.

Manamika

Les gouvernements se succèdent et les résultats se ressemblent. Anatole Collinet Makosso qui s’est pris les pieds dans les terres arables du Congo-Brazzaville ne sait plus où donner de la tête et les populations du Congo-Brazzaville à quel saint se vouer après ce qui a été vécu par elles comme la trahison du clergé. Le très médiatique archevêque de Brazzaville, Monseigneur Bienvenu

Manamika Bafouakouahou s’est fourvoyé dans une opération de communication orchestrée par le pouvoir de Brazzaville, apparaissant comme le porte-parole du gouvernement.

La dette du Congo-Brazzaville atteint près de 99% du PIB. Le Congo-Brazzaville s’enfonce dans la catastrophe. Il n’y a pas si longtemps, l’administration Sassou brandissait l’accord de facilité élargie de crédits (FEC) conclu avec le Fonds monétaire international (FMI) comme symbole de bonne gouvernance. L’encours de la dette du Congo-Brazzaville au 31 décembre 2023 révélée par la Caisse centrale d’amortissement (CCA) a atteint 8497, 28 milliards de francs cfa soit 98 ,96 % du PIB , largement supérieur au seuil de la CEMAC qui est de 60% du PIB (Brazzanews, 10 avril 2024, congopage.com,3 mai 2024 ).

Débiteur insolvable

La dette du Congo-Brazzaville trouve difficilement preneur sur les marchés internationaux. Le Congo-Brazzaville garde une signature de médiocre qualité, une des plus mauvaises au monde. Ce qui contribue à la hausse des intérêts de la dette. Si, le Congo-Brazzaville va payer un peu plus cher les intérêts de la dette, par contre il aura du mal à trouver des prêteurs sur gage. La dette du Congo-Brazzaville en proportion du PIB va continuer à croître au regard du laxisme observé dans la gestion des finances publique par le triumvirat Sassou-Makosso-Ondaye lesté du Ministre du budget Ludovic Ngatsé. Le ratio de la dette publique du Congo-Brazzaville figure parmi le plus élevé de la zone CEMAC. Le Congo-Brazzaville présente et traîne toujours les faiblesses dans la capacité à lutter efficacement contre l’évasion et les malversations financières, collecter l’impôt et à lutter contre la corruption.

Décroissance

La politique économique conduite par l’administration Sassou n’a pas permis d’avoir une croissance solide (3,9% de croissance contre 1,7% en 2022), de juguler l’inflation (Les tensions inflationnistes devraient se poursuivre, avec un taux dépassant le seuil communautaire(3,5%), de diversifier l’économie, de sortir le pays de l’économie de rente (Les hydrocarbures constituent les principales ressources du Congo. Le secteur pétrolier représente, selon les données officielles, plus de 40% du PIB, 60% des recettes intérieures et 80% des exportations du pays, Brazzaville table sur 5,3 % de croissance en 2024, (Cf Les dépêches de Brazzaville ADIAC.com, 15 mai 2024), de créer des emplois, de faire baisser le chômage et de relancer l’industrie.

Benjamin BILOMBOT BITADYS

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