Lentement mais sûrement le Congo s’approche de l’année 2025 proclamée par le cartel d’Oyo comme celle de l’émergence du Congo. Cette promesse du chef de ce cartel a fait la une des médias d’État et les supposés grands journalistes ont défilé chaque jour pour le faire avaler au peuple. Certains d’entre eux, n’ont pas manqué de saluer la grande vision de Denis Sassou Nguesso, l’unique chef du cartel qui fera du Congo un pays émergent. A 4 ans de cette échéance, aucun membre du cartel et propagandistes n’en parlent comme s’ils s’étaient rendu de leur bêtise.
La malchance du Congo est celle d’avoir eu un président de la république qui a hypnotisé bon nombre de ses compatriotes au point de relayer avec ferveur ses bêtises. Comment des intellectuels ayant un niveau plus élevé que Denis Sassou Nguesso peuvent-ils se transformer en ses agents marketing d’utopie ?
Ayant nagé dans le suivisme des programmes de certains États africains ayant inclus l’émergence en 2025 comme objectif à atteindre, le chef du cartel d’Oyo a mis en exergue ce plagiat sur la place publique sans en mesurer les contours.
N’ayant autour de lui que des voleurs et incompétents, Denis Sassou Nguesso, ne pouvait en aucun cas rêver d’émergence au Congo en 2025. Avant même cette échéance, le cartel d’Oyo s’est amusé à enfoncer de plus belle la république. Aujourd’hui, le Congo est un pays surendetté qui n’a pas su tirer profit de ses booms pétroliers.
Avec le temps, on a découvert que tous les grands investissements l’ont été grâce aux prêts chinois alors que l’argent du pays terminait dans les paradis fiscaux dont les comptes bancaires sont détenus par les membres du cartel.
Comment pouvons-t-on rêver d’une émergence en 2025 sans aucun plan directeur sérieux? Même Pablo Escobar et son cartel de Medellín ont fait mieux. Dans 4 ans, on parlera de l’émergence des membres du cartel d’Oyo et leurs familles et non du Congo et surtout du décès de leur chef Denis Sassou Nguesso.