Parler de l’unité nationale et de la paix est une chose, mais poser des actes qui vont dans ce sens en est une autre. Alors que le nord de Brazzaville bénéficie de trois sorties, la partie sud est obligée de ne se contenter que l’unique pont sur le Djoué. Le budget alloué à la construction d’un deuxième pont vers Kingouari/ Songolo a été tranquillement détourné par Jean Jacques Bouya en complicité du clan de l’Alima.
Quand il s’agit des élections, on voit comment les candidats envahissent les localités du Pool avec leur kyrielle des promesses. Ils n’hésitent pas à mettre en avant leur proximité avec le clan Sassou pour faire rêver les populations des futures réalisations. Mais, on est en droit de soutenir que les dirigeants qui se disent grands du Pool ne sont en réalité que des accompagnateurs insignifiants du régime.
Au sein du groupe Extra Musica, au moins on pouvait se rendre à l’évidence de l’importance de Durel Loemba avec sa guitare accompagnement et il en était autant pour Lutumba dans Ok Jazz. Mais, les Mvouba, Silou, Kolelas, Mougani sont les plus nuls accompagnateurs que le Pool n’a connu.
Déjà, toutes les routes qui mènent vers leurs villages respectifs ne sont pas bitumés bien qu’ils soient du et au pouvoir. Isidore Mvouba ( premier ministre), Adelaide Mougani et Claude Silou ont été incapables d’intercéder auprès de leurs frères Mbochis pour la route Kinkala-Mindouli.
C’est devant ces inutiles politiciens du Pool que les Mbochis ont construit la deuxième et troisième sortie nord qui facilitent la mobilité des populations entre Brazzaville et Kintélé et la route du nord.
Par contre, chaque jour les populations vivant après le Djoué peinent à se mouvoir à cause des embouteillages entre le rond point Bifouiti et le pont du Djoué, mais aussi après le pont et Mafouta.
Le budget alloué pour la construction d’un deuxième pont sur la rivière Djoué a été mis dans la poche par Jean Jacques Bouya au vu et su de tous les politiciens du Pool dont aucun n’a levé le moindre doigt pour protester. A quoi bon ! Si les conditions de leurs votants ne sont pas leur soucis !