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Keba na putsch: 3 avions de chasse et 2 hélicoptères sécurisent l’atterrissage de l’avion de Sassou à Oyo

Le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso a regagné Oyo, le mercredi 06 septembre 2023 après avoir pris part au sommet africain pour le climat de Nairobi au Kenya. L’avion présidentiel à son atterrissage étaient sécurisé par trois avions de chasse et deux hélicoptères en prévision d’un possible tir de missile. La paranoïa d’un coup d’État hante désormais les dictateurs d’Afrique.

Depuis que le général Norbert Dabira avait projeté abattre l’avion présidentiel à son décollage ou atterrissage à l’aéroport d’Ollombo dans la Cuvette, Denis Sassou Nguesso a renforcé sa sécurité à chacun de ses nombreux voyages. Mais avec le temps, on a assisté à un relâchement avant que le putsch au Gabon ne vienne réveiller les vieux démons.

Déjà en quittant Oyo le 04 septembre dernier pour Malabo par l’aéroport d’Ollombo, la sécurité présidentielle avait sécurisé cet espace en déployant des véhicules militaires dotés des batteries anti-missiles de part et d’autre de la piste. Bien avant le décollage de l’avion présidentiel, un hélicoptère de combat survolait l’aéroport.

Selon une source sécuritaire, le clan Sassou disposerait des informations sur un plan de déstabilisation du Congo qui passerait par la neutralisation totale du chef de l’État. Contrairement aux récents putschs qui n’aboutissent pas par l’assassinat du président déchu, au Congo, Denis Sassou Nguesso serait liquidé.

Les populations de ce gros village qu’est Ollombo ont été surpris par des bruits des avions de chasse et d’hélicoptères accompagnant l’avion présidentiel qui a atterri sans incident avec à son bord toute la délégation congolaise ayant pris part au sommet africain sur le climat de Nairobi.

En Guinée-Bissau, le protégé de Sassou Nguesso, Umbalo Sissoko vient de procéder à la nomination d’un nouveau commandant la garde présidentielle et d’un nouveau chef d’État major en prévision d’un possible putsch. Paul Biya au Cameroun a réorganisé son commandement militaire quelques jours après la chute d’Ali Bongo.

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