De la Maison d’arrêt de Brazzaville où il est en détention, Jean Marie Michel Mokoko a appris le décès de sa sœur cadette, Marie Noelle Mokoko. En cette douloureuse circonstance, Ouabari Mariotti, proche de la famille, a publié un poème libre en forme d’élégie. Voici l’intégralité de ce texte.
De sa prison
Il la pleure.
Comme il avait pleuré sa mère.
Un deuil frappe la famille Jean Marie Michel Mokoko.
Mme Marie Noelle Mokoko, sœur cadette du Général Jean Marie Michel Mokoko nous a quittés le 20 novembre 2022 au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville.
C’est avec tristesse que des amis et connaissances de Jean Marie Michel Mokoko ainsi que ses partenaires politiques de la Fédération de l’Opposition Congolaise ont appris la bouleversante nouvelle.
Un décès qui survient, quelques années après celui de sa mère, elle aussi, morte dans la capitale congolaise.
De sa cellule de détention à la Maison Centrale d’Arrêt de Brazzaville, Jean Marie Michel Mokoko, enfermé dans le chagrin, il pleure sa sœur. Du même endroit, dans le profond désarroi, il avait pleuré sa mère, quelques années auparavant.
Toutes nos pensées accompagnent Jean Marie Michel Mokoko dans cette dure épreuve qu’il traverse. Que la force et le courage l’habitent.
À sa famille, nous adressons nos condoléances les plus attristées et l’expression de notre solidarité.
Une mère ne s’en va jamais vraiment. Elle est là pour ses enfants durant sa vie, et elle reste ensuite dans leur cœur pour toujours. Il en est de même pour une sœur qui, dans nos coutumes et traditions, tient lieu de mère à la disparition de celle-ci. La détresse de l’autre nous plonge dans notre propre angoisse de la mort et de la séparation.
Tenez bon, mon Général.
La mort fait partie de ces choses dont nul n’a le contrôle sur cette terre des hommes, de plus en plus menacée de toute part par les forces du mal.
Ouabari Mariotti