Le Gabon s’apprête à la lancer sa campagne de vaccination contre la Covid-19. Dans les préparatifs pour entamer cette phase importante dans la lutte contre la pandémie, Libreville a jugé utile de mettre en place un Comité de pharmacovigilance sur la vaccination anti-Covid-19. A cet effet, une réunion s’est tenue ce mardi 02 mars 2021 avec la participation du ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, du Pr Marielle Bouyou Akotet, présidente du Comité scientifique du Copil-Coronavirus, et de toutes les parties prenantes.
L’objectif de cette rencontre était la mise en place du Comité de pharmacovigilance sur la vaccination anti-Covid-19, a fait savoir le ministère de la santé. «Ce comité, dirigé par le Président du Comité Scientifique du Copil-Coronavirus, est chargé de développer, dans les meilleurs délais, une stratégie adaptée au contexte local et de garantir une campagne de vaccination dans les meilleures conditions de sécurité pour la population», a indiqué le ministère, dans un communiqué.
Dans ses explications, ce département ministériel souligne que «la pharmacovigilance est une activité qui consiste à collecter, notifier, enregistrer, évaluer et surtout à juguler les évènements indésirables résultants de l’utilisation d’un produit médical». Dans le cas d’espèce, il s’agit de la pharmacovigilance du vaccin contre le coronavirus, précise-t-on.
En attendant son lot de vaccin dans le cadre de l’initiative Covax, le Gabon a adopté le vaccin russe Sputnik V. C’est ce qu’annoncé le 17 février dernier le Fonds d’investissement direct russe.
Sputnik V est l’un des trois seuls vaccins au monde dont l’efficacité est prouvée à plus de 90%. Selon ‘The Lancet’, l’une des revues médicales les plus respectées au monde, le produit peut toutefois provoquer des effets secondaires. Les effets secondaires les plus fréquents relevés sont notamment l’hyperthermie (augmentation de la température), des céphalées (maux de tête) et l’asthénie (fatigue physique), font noter des revues scientifiques.