Le nouveau président intérimaire du Gabon, arrivé au pouvoir par un coup d’État la semaine dernière, a promis d’organiser des « élections libres, transparentes et crédibles » et d’amnistier les prisonniers d’opinion après avoir prêté serment ce lundi.
Sans préciser la date des élections, le général Brice Oligui Nguema a déclaré qu’il avait sollicité la participation de tous les « groupes de réflexion » du pays pour rédiger une nouvelle constitution, qui sera « adoptée par référendum » et de nouveaux codes électoral et pénal « plus démocratiques et respectueux des droits humains ».
Il s’est aussi « engagé » à « remettre le pouvoir aux civils en organisant des élections libres, transparentes et crédibles ». Il a enfin annoncé la désignation « dans quelques jours » d’un gouvernement de transition composé de personnes « expérimentées » et « aguerries », à qui il demande la libération des « prisonniers d’opinion » et le retour des « exilés politiques ».
Le candidat de l’opposition gabonaise, Albert Ondo Ossa, n’a pas voulu commenter l’investiture, exhortant les militaire à rétablir l’ordre constitutionnel. Pour lui, l’éviction du président n’est qu’une « révolution de palais » visant à perpétuer le règne de la famille Bongo.