Le gouverneur de Floride Ron DeSantis a annoncé dimanche se retirer de la course à l’investiture républicaine, et qu’il soutiendrait Donald Trump en vue de l’élection présidentielle de novembre.
« Je suspends aujourd’hui ma campagne », a-t-il dit dans une vidéo publiée sur X (ex-Twitter). « Il est clair selon moi que la majorité des électeurs républicains de la primaire veulent donner une autre chance à Donald Trump. »
Ron DeSantis, aux positions dures sur l’immigration et l’avortement, est arrivé deuxième lors des caucus de l’Iowa lundi, loin derrière Donald Trump, avec 21% des voix contre 51% pour l’ancien président. « Je ne peux pas demander à nos bénévoles de donner de leur temps et de leur argent si nous n’avons pas un chemin clair vers la victoire », a-t-il justifié dans sa vidéo.
« J’ai eu des désaccords avec Donald Trump, comme sur la pandémie de coronavirus », mais « Trump est meilleur que le sortant actuel, Joe Biden », a ajouté l’homme de 45 ans.
Son annonce intervient à deux jours de la primaire dans l’État américain du New Hampshire, où les sondages le plaçaient loin derrière. Son retrait de la course fait de l’ancienne gouverneure de Caroline du Sud, Nikki Haley, le dernier obstacle à la nomination de Donald Trump, ultra-favori, comme candidat de son parti. Le sénateur noir américain Tim Scott a également jeté l’éponge cette semaine et annoncé soutenir Donald Trump.
Souvent qualifié d’étoile montante de son parti l’année dernière, Ron DeSantis a peu à peu perdu la dynamique qui l’avait porté. Il avait déjà annulé ce week-end toutes ses interviews télévisées, laissant augurer de sa décision. Le patron du « Sunshine State » a fait de la Floride un laboratoire des idées conservatrices. Il a fait les gros titres des journaux américains avec son combat contre la supposée « bien-pensance ».
Il s’est fait un nom à l’échelle nationale pendant la pandémie de Covid-19 avec un discours hostile aux mesures sanitaires. Il s’est aussi joint aux gouverneurs d’autres États républicains pour envoyer des migrants vers les villes démocrates du nord et de l’est du pays. Mais le manque de charisme de cet homme au sourire rare a également été critiqué durant la campagne.
(avec AFP)