L’ancien président américain livrait son premier meeting de l’année à Florence en Arizona, samedi 16 janvier, au cours duquel il a lancé la campagne pour les élections de mi-mandat de novembre 2022 sur le thème du déni de sa défaite à la présidentielle.
L’ex-président américain entendait répondre au discours très offensif lancé contre lui par Joe Biden lors des commémorations de l’attaque du Capitole le 6 janvier. Un an après l’attaque, son discours est inchangé. À peine arrivé sur scène, casquette rouge sur la tête, Donald Trump commence son meeting de Florence en Arizona en contestant sa défaite à la présidentielle 2020. « L’année dernière, l’élection était truquée. Les preuves sont partout ! »
Et les militants exultent comme Jennifer venue avec son mari en camping-car de Californie pour applaudir celui que cette agente immobilière considère comme son véritable président. « On a besoin qu’il revienne ! Regardez l’état dans lequel est le pays avec ce Biden. Il faut que l’armée intervienne parce qu’on n’a plus confiance dans notre gouvernement. »
Tout miser sur le déni du résultat électoral
Donald Trump utilise maintenant le mythe de l’élection volée pour mobiliser ses supporters pour les prochaines élections de mi-mandat. Une stratégie du déni gagnante, selon Ali Alexander, l’organisateur de la fameuse manifestation du 6 janvier à Washington, présent dans le public. « Avec Trump pour nous guider, on se dirige vers une vague républicaine », affirme-t-il.
Croisé aussi dans le public, Ron Watkins, cette figure conspirationniste, soupçonné d’être à l’origine du mouvement QAnon bénéficie d’une invitation VIP au meeting de Trump. « Je suis venu soutenir Trump parce que l’élection lui a été volée, c’est un fait », considère Ron Watkins.
Et sur scène, Donald Trump avait invité plusieurs candidats qui tous utilisent son complotisme électoral pour faire campagne et gagner les prochaines élections.