La société aérienne française Air France en a assez de la cupidité et gourmandise de quelques autorités congolaises auxquelles elle reverse 5% sur chaque billet vendu sur la destination Congo. Désormais, Air France refuse de participer à une grosse arnaque de ses passagers dans laquelle trois principales autorités du Congo l’ont entrainé. Les noms de Jean Jacques Bouya, Gilbert Ondongo et Isidore Mvouba sont cités.
La direction de la compagnie aérienne française Air France a toujours accusé les autorités Congolaises d’être responsables de la cherté des billets d’avion sur la destination Congo. Ces autorités pointées du doigt ont exercé des pressions sur les français afin de profiter des dividendes sur la vente des billets. Sur chaque billet vendu 5% leurs sont reversés. La destination Congo est l’une des plus chères au départ de Paris par cette compagnie.
Avec Air France par exemple, un billet Paris-Pointe-Noire- Paris pour un départ prévu en décembre, le passager devrait débourser 1900 euros en classe économique. Ethiopian Airlines dans les mêmes conditions l’offre au passager à 1100 euros.
Entre Paris et Brazzaville la durée de vol est de 7 heures, autant vers Kinshasa en face où les tarifs sont accessibles. Paradoxalement, la même Air France offre des billets à bas prix sur les longs courriers de plus de 11 heures de vol. Un Paris-Buenos Aires ou Rio coûte quelques 800 euros au passager contrairement à Brazzaville qui va même au delà du double.
Ce sont quelques autorités véreuses qui ont pesé de tout leur poids à base de chantage pour pousser Air France à rendre très coûteuse la destination Congo.
Gilbert Ondongo, Jean Jacques Bouya, Isidore Mvouba sont cités parmi ces autorités impliquées dans ce deal avec Air France. Gilbert Ondongo ayant même bénéficié de deux appartements offerts par la compagnie française dans un immeuble à Brazzaville.
Pendant les bons moments d’ECAIR, un semblant de concurrence s’était installé avec pour effet la réduction du coût des billets entre Paris et Brazzaville. A ce jour, Air France est la seule à assurer des vols direct entre les deux capitales et profite de cette position pour faire du chantage sur les prix des billets.
Avec le complexe des Congolais qui estiment que voyager avec Air France fait d’eux des personnes spéciales, les véreux qui se sont associés aux français ne peuvent que jubiler pour se remplir les poches.
Dans la ligne de mire des panafricains qui se réjouissent de l’interdiction par les autorités du Mali, Burkina Faso et Niger à Air France de desservir leurs pays, cette dernière tient à redorer son estime. Et la première mesure drastique et le refus de revoir à la baisse ses tarifs dont la conséquence directe et la dénonciation de l’accord secret avec les autorités véreuses du Congo.