L’opposant politique, Jean-Jacques Yhombi-Opango, président par intérim du Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD) s’est dit pessimiste sur la mise en œuvre des recommandations formulées lors de la concertation politique d’Owando.
Le gouvernement, les partis politiques d’opposition, du centre, de la majorité présidentielle et la société civile congolaise se sont concertés du 3 au 6 mars dernier, à Owando dans le département de la Cuvette.
L’objectif visé : la tenue des élections législatives et locales de juillet prochain dans la transparence et la paix.
À l’issue de ces travaux, Jean-Jacques Serge Yhombi-Opango, du Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD) a sans langue de bois, dit ce qu’il pense des recommandations issues des propositions formulées lors de ce rendez-vous politique.
« Je pense qu’il n’y a pas d’avancées sérieuses. Il y a eu de petits points mais les petits points c’est pour les prochaines échéances, et vous allez voir, que dans 5 ans ils vont nous dire que là c’était une recommandation d’Owando 2022, on a pris ça en compte, mais ça sera prêt pour la prochaine fois.« , a-t-il déclaré.
Clôturant les travaux de cette concertation, plusieurs acteurs politiques dont le Premier ministre Anatole Collinet Makosso s’étaient dits satisfaits des résultats auxquels sont parvenus les participants, ce dernier avait indiqué que son gouvernement s’engage à appliquer les recommandations de la concertation.
« Conscient de l’importance vitale de l’enjeu que représentent nos concertations politiques, le gouvernement prend acte des conclusions auxquelles vous êtes parvenus et s’engage à y donner suite et en étant toujours guidé par le souci de préserver l’intérêt général », a-t-il déclaré.
Les participants à la concertation politique d’Owando ont entre autres adopté la mise à jour du fichier électoral, la biométrie électorale et le découpage administratif et électoral.
En revanche, relevant l’impossibilité de réaliser la biométrie électorale avant les élections de juillet 2022, ces derniers ont de ce fait recommandé au gouvernement de finaliser les pré-requis indispensables à la réalisation de la biométrie électorale.
Il s’agit de la finalisation du recensement général de la population et de l’habitation, la réforme et la modernisation du système d’état civil après les élections de juillet prochain.