Le mandat d’un chef d’État est le plus souvent jugé sur ses investissements dans la santé et l’éducation en dehors de la création des emplois à travers des politiques appropriées. Depuis qu’il est revenu au pouvoir en 1997, Denis Sassou Nguesso n’a construit qu’un seul lycée publique et trois hôpitaux dont deux ont été inaugurés qu’en 2021. Mais, il y a des ceux qui crient partout que Sassou travaille.
En 26 ans de règne sans partage soutenu par plusieurs booms pétroliers, Denis Sassou Nguesso n’a construit qu’un seul nouveau lycée publique, lequel est encore en travaux. C’est celui de Vindoulou à Pointe-Noire. Entre temps, l’État a réhabilité le lycée de la révolution détruit par les explosions de Mpila.
L’avenir d’un pays repose essentiellement sur ses ressources humaines locales provenant de son système éducatif. Hors, au Congo, tout a été fait pour détruire l’école et tout ce qui va avec. Le dernier séjour de Denis Sassou Nguesso en Côte d’Ivoire a mis à nu les bricoles que son pouvoir a entrepris au Congo.
Si en 10ans de pouvoir, Alassane Ouattara se vante d’avoir construit autant d’universités et de lycées, Denis Sassou Nguesso en 26 ans n’en a construit qu’un seul encore en chantier.
Les congolais modestes et un peu nantis choisissent désormais envoyer leurs enfants étudier hors du pays, l’école congolaise ayant perdu ses lettres de noblesse.
L’autre échec cuisant du pouvoir de Sassou Nguesso est la santé. Les congolais meurent encore pour une ordonnance de 1000frs et la corruption, malhonnêteté et le bricolage ont envahi les hôpitaux congolais.
Le budget de 700 milliards cfa débloqués pour la construction pour les 12 hôpitaux généraux ont fini dans les poches de la famille Sassou Nguesso. Seuls 2 des 12 sont en service depuis 2021. Par contre, Alassane Ouattara a déclaré devant Sassou Nguesso d’en avoir construit 6 en 10 ans de règne. Après 26 ans au pouvoir, le clan Sassou n’a livré que trois hôpitaux au Congo que sont celui d’Oyo, Djiri et Ngoyo.