La liberté pour Freeman Mbowe. La justice tanzanienne a abandonné vendredi les poursuites visant le président du parti d’opposition Chadema. Il était accusé de terrorisme après son arrestation le 21 juillet lors d’une réunion organisée par sa formation politique pour exiger une réforme constitutionnelle en Tanzanie.
L’opposant a passé sept mois en prison. Non sans dénoncer, une dérive dictatoriale dans son pays. Son arrestation ainsi que celle de plusieurs autres membres de son parti sous l’ère de la présidente Samia Suluhu Hassan, avait été perçue comme un retour aux pratiques de son prédécesseur, John Magufuli.
La justice tanzanienne vient donc de suivre les avocats de la défense qui dénonçaient un procès ‘’politique’’ et demandaient l’abandon des accusations de terrorisme qui selon eux étaient infondées.
C’est depuis 2004 que Freeman Mbowe est à la tête du Chadema, la principale formation d’opposition en Tanzanie.
En mars 2020, l’opposant et sept autres députés et responsables politiques ont été condamnés à payer 137.000 euros pour une manifestation interdite en février 2018.