La route n’est pas un terrain de jeu, et le casque n’est pas un simple accessoire. Les motocyclistes qui font du taxi-moto à Brazzaville, ne portent pas toujours de casques de sécurité. Ce manque d’outil ne les empêche pas de rouler à vive allure avec des clients, sans protection eux aussi, faisant fi du réel danger auquel ils sont exposés.
Il suffit de se mettre debout sur les grandes artères de la capitale congolaise pour constater comment les taxis moto roulent à vive allure avec des clients, sans casques de protection.
Pourtant, l’importance du port du casque reste nécessaire et primordiale afin de réduire les risques de traumatismes crâniens en cas de choc à la tête lors d’un accident.
A Brazzaville, aucune autorité ne se préoccupe à faire respecter cette mesure de sécurité.
Ce moyen de transport, rapide et pratique, est aussi très dangereux. Un taxi moto ne pense pas à sa sécurité. Il pense déjà à combien il va gagner avec le prochain client, donc il se dépêche.
A Brazzaville, les accidents de la route sont fréquents, et souvent meurtriers. La circulation est chaotique et la plupart des carrefours dépourvus de feux opérationnels. La plupart des victimes des accidents de la route sont des personnes sur des engins à deux roues.
Les statistiques officielles indiquent que sur les 12.564 accidents routiers observés dans le pays, 3.708 impliquent les motocycles, soit un pourcentage de 29,51%.
Ce corps de métiers apporte du sang neuf dans le monde du transport, une vraie valeur ajoutée. Une réponse aux problèmes de transport dans les villes congolaises. Un business qui soulage plusieurs jeunes congolais étranglés par le chômage.
Près de 18 000 motocycles roulent au Congo. Ces engins sont essentiellement importés d’Asie.
On rappelle qu’un message du patron de la police nationale, le Général de Police de 1ère classe André Fils Obami-Itou, publié le 18 mai dernier à Brazzaville, et destiné aux commandants territoriaux des Forces de Police, les enjoint de lutter contre le non-port du casque de protection par les motocyclistes et leurs passagers.
Cette disposition revêt un véritable caractère de santé publique et de préservation des vies, tant l’absence de casque est un facteur de gravité lors des accidents des cyclomoteurs, avec des traumatismes crâniens qui dans la plupart des cas, causes de lourdes infirmités ou entraînent la mort.
Au Congo-Brazzaville, le port du casque est une obligation légale pour tous les conducteurs et passagers de deux-roues motorisés. Cette règle, inscrite dans le Code de la route, ne souffre d’aucune exception. Que vous soyez sur un scooter en ville ou une moto sur une route communale ou départementale, le casque doit être porté et attaché correctement. Cette mesure vise à protéger les usagers des risques graves en cas d’accident.
En novembre 2024, pour mieux organiser l’activité du transport des personnes par moto-taxi, la Direction générale des transports terrestres (DGTT), a pris des mesures importantes.
Les conducteurs des motos-taxis sont désormais obligés d’acheter les plaques d’immatriculation pour leurs engins, le port des casques devient une obligation et un passager et non deux voire trois.
Le combat pour diminuer les accidents de circulation sur nos routes et surtout pour la sécurité du conducteur d’engin à deux roues et de son passager est désormais la grande préoccupation de la DGTT.
Le casque de moto est donc la meilleure protection qu’un motocycliste puisse avoir. Il absorbe les ondes de choc et offre des caractéristiques qui rendent la conduite plus confortable et plus sûre. Entre autres, le port du casque est à la fois une mesure préventive (pour éviter les accidents) et une mesure curative (pour réduire l’impact du choc).
N’hésitez pas à porter un casque de moto, votre vie en dépend !