Le général Ndenguet a perdu sa virilité et son visage devient trop bizarre à cause de la vengeance du défunt Kalakala

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Enlevé, torturé à mort par les hommes du général Jean François Ndenguet, l’intellectuel Augustin Kala Kala est décédé le dimanche 05 mai 2019 à Brazzaville. Son seul tort a été celui d’être proche d’Okombi Salissa, ennemi juré de Ndenguet. Lors de ses obsèques, sa famille de la Bouenza avait promis vengeance et à ce jour 5 des policiers l’ayant kidnappé et torturé sont morts. Quant à Jean François Ndenguet, l’esprit de Kala Kala l’empêche de dormir la nuit et l’a rendu impuissant.

Le sang des innocents poursuit toujours ses bourreaux et il n’en est pas moins pour celui de l’opposant Augustin Kala Kala, poussé à la mort par le général Jean François Ndenguet. Ce général de police avait quelques semaines avant averti l’opposant sur les risques qu’il courait aux côtés d’André Okombi Salissa. Ndenguet qui voue une haine viscerale contre Okombi.

Originaire de Mouyondzi, la famille de Kala Kala avait promis vengeance à tous ses meurtriers dont le général Ndenguet. Quelques rituels ont été faits le jour de son inhumation et aujourd’hui 5 de ses bourreaux l’ont rejoint sous terre.

Quant au général Jean François Ndenguet, il serait devenu sexuellement impuissant, lui qui aime tant les fesses des femmes. En dehors de l’impuissance, son visage prend une forme bizarre au pointe de ne ressembler à rien. «  Quand vous regardez bien le visage de Ndenguet, vous voyez la mort » confie un policier.

Lors de son dernier séjour à Obouya son village en décembre, Ndenguet a fait venir à sa résidence, trois grands tradipraticiens dont une femme pour soigner son impuissance. C’est la femme qui lui a demandé d’aller se prosterner sur la tombe de Kala Kala et demander pardon pour retrouver sa virilité d’antan.

L’opposant congolais Augustin Kala Kala, qui avait disparu depuis son enlèvement en pleine nuit par des hommes armés et encagoulés au domicile de sa femme le 29 septembre 2016, a été retrouvé jeudi 13 octobre, devant la morgue de Brazzaville. Il est vivant, mais dans un état de santé critique selon ses proches.

C’est sa femme qui dit l’avoir retrouvé après 22 heures, le corps couvert de blessures devant la morgue de Brazzaville. Augustin Kala Kala ignore qui étaient précisément ses geôliers, mais dit avoir été torturé durant sa détention. Ses ravisseurs auraient notamment cherché à savoir où se trouve André Okombi Salissa, dont il est le bras droit. Cet ex-candidat à la présidentielle de mars, autrefois ministre de Denis Sassou-Nguesso, se cache depuis des mois pour des raisons de sécurité.

Augustin Kala Kala lui a raconté les séances de torture et les interrogatoires qu’il dit avoir subis. « Il est encore très fatigué. Il articulait difficilement. Il a quand même pu dire qu’on le baladait d’un coin à un autre, de nuit comme de jour. On le déplaçait et comme il était cagoulé, il ne pouvait pas savoir où on l’amenait. Et lorsqu’on l’enfermait dans un petit container, il était interrogé et on lui posait des questions pour savoir où se trouvait monsieur Okombi, quel était le soutien de l’opposition, où est-ce que nous trouvions l’argent pour faire ce que nous faisons, est-ce qu’il y a des puissances étrangères qui nous soutiennent ? Puis, il a pu aussi nous dire qu’ils lui ont proposé un marché, c’est-à-dire qu’il accepte de quitter les rangs de l’opposition, comme ça il pourrait bénéficier des soins intensifs et de l’argent, et qu’il quitte l’opposition en dénonçant ce que l’opposition était en train de faire. Pour nous, nous avons là la preuve que la nouvelle République de chez nous est un Etat de non-droit, que nous sommes là dans le déterminisme tragique qui se poursuit ».

Augustin Kala Kala a raconté qu’il avait été emmené en dehors de la ville : « Il était cagoulé, il ne pouvait pas voir le visage de ces gens, mais il peut dire qu’il n’était pas à Brazzaville. Il était hors de Brazzaville, enfermé dans un container, et de temps en temps, dans des sacs. Enfermé, tabassé, on lui demandait où se cachait son chef, ou était X ou Y. Ils voulaient savoir où se cachait son chef ». Augustin Kala Kala s’est adjoint les services d’un avocat qui entend porter plainte pour enlèvement, séquestration et torture auprès du tribunal de Brazzaville.

Une source gouvernementale contactée assure que les forces de l’ordre « ne sont pas concernées par cette affaire », et précise qu’Augustin Kala Kala avait choisi de « se soustraire volontairement à la vie publique » depuis la présidentielle avant de « réapparaître gravement blessé », mais qu’il n’est recherché ni poursuivi par aucune force de police.