Le collectif des admissibles au concours de la gendarmerie réclame leur intégration

Le Collectif des admissibles recalés à l’issue des différentes épreuves d’entrée à la Gendarmerie nationale en mars 2015, s’indigne du remplacement des candidats de la 2ème vague qui ont validé le concours de la gendarmerie, par d’autres candidats déjà en formation depuis février dernier. 

« Le jeudi 10 février 2022 grande  a été notre surprise et déception de constater que sur les listes des retenus affichées figurent 449 nouveaux candidats dont les noms ne figurent nulle part sur les listes des admissibles de 2015. Aussi l’on est en droit de s’interroger sur quelle base la gendarmerie fonde-t-elle sa légitimité pour nous déclarer inapte », relève le collectif des admissibles recalés.

Ces candidats fictifs sans mérite ont été recrutés par la gendarmerie sur la base de quels critères, étant donné que le recrutement est par voie de concours, s’interroge le collectif des admissibles recalés des différents tests d’entrée à la gendarmerie nationale session de mars 2015.

Pour le collectif, toutes ces pratiques discréditent l’image de la Gendarmerie nationale, institution jusque-là était exemptée de la corruption et toutes autres antivaleurs.

Le collectif est composé des éléments qui ont satisfait au concours de la Gendarmerie nationale organisé selon le décret numéro 1076/PR/MDN-CAB du 11 juillet 2014. A l’issue du concours 2462 éléments ont été déclarés admis, dont la première vague constituée de 1337 a bénéficié d’une formation et intégrée dans les rangs de la gendarmerie depuis 2017.

La 2ème vague de 1125 éléments a été rappelée le 6 avril 2021 par la gendarmerie pour l’opération d’identification, qui a décelé des cas d’usurpation d’identité.  En octobre 2021,la gendarmerie nationale les a rappelés pour l’enregistrement. Sur un effectif de moins de 1000, ils se sont retrouvés à plus de 16000 candidats.

« Notre longue patience du collectif des admissibles recalés à l’issue des différents d’entrée à la Gendarmerie nationale est de servir la nation dans ce corps d’élite», indique le collectif.