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Des cercles de réflexion se créent au sein du pouvoir contre la politique du pouvoir

Serait-on entrain d’assister enfin à un éveil de conscience au sein même du pouvoir de Brazzaville ? Des cercles de réflexion regroupant plusieurs composants du régime ont vu le jour et de leurs discussions ressortent majoritairement la remise en cause et la reconnaissance de l’échec. L’aille dure du pouvoir essaie d’étouffer cette prise de conscience par des menaces d’interpellation, mais plus personne ne se laisse apeurer s’il n’est pas question de déstabiliser mais de réfléchir.

On instaurant un régime d’oppression, Denis Sassou Nguesso espérait faire taire à jamais des voix divergentes. Mais, depuis un moment on assiste à un boomerang qui inquiète le cœur du pouvoir de l’Alima. Ce ne sont plus les opposants et les activistes qui dénoncent les dérives du régime, mais la contestation est fomentée désormais de l’intérieur.

Ceux qui ont été forcés à faire le lit du régime commencent désormais à faire libérer leurs cerveaux de la prise otage par des idiots. «Comment sommes nous en arriver là?» s’interrogent de plus en plus certains profiteurs du régime qui voient de leurs propres yeux la faillite généralisée du pays.

« Le Congo est un petit pays pétrolier de 4 millions d’âmes qui a fait de l’armée sa plus grande usine et c’est inacceptable !» entend-on dans la plupart des débats évoqués dans ces cercles de réflexion.

Tous, presque admettent que le pays est très mal géré et que c’est une honte que des intellectuels se soient associés au pouvoir pour accompagner cette destruction de la Nation.« Le vieux ( Sassou ) ne peut plus rien apporter au pays, le maintenir là devient un danger pour le Congo et il faut le faire comprendre qu’il doit s’en aller de façon pacifique» a été entendu dans un cercle regroupant des officiers militaires.

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