Cuvette : ils vont à l’école en pirogue, après le yaka noki noki à Brazza c’est Prado VX et Range

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Une image vaut plus qu’une parole dit-on souvent ! A Makotimpoko, dans le département de la Cuvette, voir le parking fluvial rempli des pirogues, utilisées par les lycéens comme moyen de transport est une aberration en 2020 quand on sait qu’un de leur fils a confisqué le pays depuis trois décennies. Ces gens-là, une fois l’exode rural sous le coup du yaka noki noki s’abreuvent dans les véhicules de luxe avec de l’argent volé oubliant leur passé. Tout prouve que Sassou Nguesso ne pense qu’à sa famille et son clan.




Le Congo est malade de sa classe politique et ce n’est plus un secret même pour les nouveaux nés. En déphasage totale avec l’évolution du monde, ces Ewawas qui ont pris le pays en otage continuent de fonctionner avec leur vieux logiciel, causant un grand préjudice au pays.




Alors que la majorité des Congolais, vivant dans la partie sud, croit que leurs frères du nord vivent le paradis, la réalité le contredit. En 2020, il est plus facile de voyager en toute commodité entre Brazzaville et Pointe-Noire qu’entre la capitale ou Owando par exemple.

Denis Sassou Nguesso et son clan, qui ont toutes les manettes du pouvoir ont été incapables à offrir aux nord une route digne de ce nom, se réfugiant dans des bricoles. Ces ressortissants du nord caressent toujours le rêve de « s’exoder » vers Brazzaville et le sud du pays.




La bande au pouvoir à Brazzaville a tous ces membres issus des villages et qui ont à un moment fait du Yaka Noki Noki. Mais, une fois confortables en ville, ils s’illustrent en mode parvenus, roulant dans des grands cylindrés ( VX, Range Rover ..), oubliant leur passé dans des pirogues dans la Cuvette.




C’est ce mauvais cœur ajouté au souvenir de leur passé, qui les empêchent de donner au reste de la Cuvette un meilleur avenir. En 2020, des élèves se servent encore des pirogues pour aller apprendre. Des femmes meurent encore des maladies simples à soigner dans les villes de l’Alima. En un mot, Denis Sassou Nguesso n’aime que son clan, sa famille et son village.