CAMES : la honte au plus haut niveau des universités africaines, mafia sur les diplômes

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1976

Plagiats, tripatouillages, copinages, on n’en finira pas avec tout ce qui touche l’africain francophone de l’Afrique centrale. Hier le CAMES était une fierté africaine, aujourd’hui sa crédibilité est remise en cause. Le Doyen Honoraire de la Faculté de Droit à l’Université Marien N’gouabi de Brazzaville, le Professeur Placide Moudoudou a dénoncé, dans une lettre adressée au secrétaire général, président du comité éthique et déontologique du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES), la corruption et la mafia qui gangrènent cette institution fondée le 26 avril 1972 à Lomé et regroupant à ce jour seize (16) États francophones d’Afrique et de l’Océan Indien.

Le Professeur Placide Moudoudou qui dénonce le caractère mafieux du CAMES demande que les fonctions de président du CTS soient retirées à M. Charles Mba Owono.

L’idée de création d’un organisme de coordination des problèmes de l’Enseignement supérieur dans les pays d’expression française d’Afrique et de Madagascar remonte aux premières années de leurs indépendances.

Plusieurs réunions de spécialistes chargés de définir le rôle et les fonctions de l’Enseignement supérieur ont conduit à la constitution d’une Commission consultative d’experts pour la réforme de l’Enseignement en Afrique et à Madagascar.

Une résolution de la Conférence des Ministres de l’Éducation nationale tenue à Paris en 1966 donnait mandat à la commission d’entreprendre une recherche approfondie sur les structures et les enseignements des Universités Africaines et Malgache, dans un large esprit de coopération interafricaine.

Les conclusions de la réflexion menée par la Commission leur ayant été soumises à la Conférence de Niamey, tenue les 22 et 23 janvier 1968, les Chefs d’État de l’OCAM décidèrent la création du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement supérieur, regroupant à ce jour seize (16) États francophones d’Afrique et de l’Océan Indien.

La convention portant statut et organisation du CAMES fut signée par les seize (16) Chefs d’État ou de Gouvernement, le 26 avril 1972 à Lomé.